L’affaire Carlos Ghosn n’est pas une simple affaire de fraude fiscale d’un homme qui passe pour être hautain et est souvent détesté par ses propres collaborateurs.
En réalité elle dévoile le caractère hyper nationaliste des Japonais qui ne supportent pas que des étrangers viennent administrer des sociétés japonaises chez eux.
Il ne faut pas oublier que le ministère de l'industrie japonais, le METI anciennement MITI, exerce une fonction tutélaire sur les entreprises japonaises les informe des marchés étrangers à conquérir, leur prodigue mille conseils et les garde des prédateurs étrangers,
En un mot il est le gardien de la souveraineté économique du Japon et entend le rester.
On est à cent lieues de la mondialisation sans frontière de l'idéologie ultra libérale des multinationales qui veulent ignorer et méprisent même les souverainetés des Etats
Pour le METI le libéralisme a des limites , et les dirigeants japonais de Nissan ont visiblement saisi les fautes, voire les fraudes de C. Ghosn pour reprendre le contrôle qu'ils avaient perdu sur leur entreprise il est vrai redressée par le franco-libanais, de véritables ingrats mais nationalistes japonais !
Rien de bien étonnant lorsque l'on connait l'histoire du Japon..
Un seul objectif pour la France : sortir de la naïveté des marchés et de l'idéologie du libéralisme et tout mettre en oeuvre pour que garde Renault son autonomie et retrouve des bases soldes de coopération avec Nissan ou d'autres.
Un dernier point cette affaire illustre parfaitement le retour des Etats dans le processus économique et certains n'hésitent pas à utiliser des méthodes fortes avec des coups en dessous de la ceinture : Cas d'Alstom où le DOJ arrête et jette en prison un cadre supérieur du groupe et c'est la même méthode avec Nissan-Renault
il nous reste à ouvrir les yeux et se rappeler que la réciprocité est le début de la sagesse sur la scène internationale,assez de Naïveté.