Une nouvelle fois le génie artistique italien vient jusqu’à nous.
L’art italien, la peinture, l’architecture et bien d’autres domaines ont toujours fécondé la vieille Gaule et suscité de multiples échanges culturels qui ont gommé, effacé la barrière naturelle des Alpes.
Pour tout être bien né, le voyage en Italie devient une ardente obligation, Goethe lui même fait un voyage enthousiastes en 1787, la villa Médicis accueille des générations de penseurs et artistes français qui viennent sentir et respirer le souffle envoûtant de la culture multiséculaire de la culture romaine et italienne qui donnent un sens à la vie.
Personne n’échappe à cet envoûtement les Alpes franchies, tous les voyageurs entrent alors en communion avec une force culturelle dans laquelle ils se reconnaissent, car elle fonde une histoire commune, consubstantielle de leur destin.
Ce soir nous accueillons Corrado Bonicatti, peintre romain de la lumière et musicien.
Ses peintures mystérieuses, pleines de sens ont éclairé les pierres multiséculaires du Palais de Venise à Rome dans un dialogue de lumières.
Les peintures de Corrado Bonicatti sont un spectacle toujours réinventé, elles jouent sur les ombres et les lumières, elles rappellent les mots de Léonard de Vinci :
« Jamais le soleil ne voit l’ombre » et pourtant ombre et lumière sont tout l’une à l’autre.
La peinture de Corrado Bonicatti s’inscrit dans un long processus qui consiste à marier les ombres et les lumières, comme en musique pour produire le son juste.
Le son juste non seulement pour le plaisir de nos yeux mais surtout pour troubler nos âmes qui aspirent à l’éternité. »