Cette politique, constante depuis Obama, sur les plans économiques, politiques, culturels et militaires, vise à empêcher les autres pays de se développer, en établissant des barrières douanières, en désorganisant les échanges internationaux, et en particulier en interdisant l’accès de nombreux pays à la haute technologie. Il faut dénoncer cette politique, non seulement vis-à-vis de la Chine, mais aussi vis-à-vis de l’Inde et de tout autre pays. Au nom de quelle légitimité la Chine et l’Inde, 1,4 milliard d’habitants chacune, 4 fois plus peuplées que les États-Unis, 350 millions d’habitants, seraient empêchées de bénéficier d’une économie 4 fois plus importante que ces derniers ? Que les États-Unis, leader des pays occidentaux, ai cet objectif clairement assumé, témoigne de leur inconscience, de leur arrogance, de leur abandon de tout principe démocratique. Clairement les pays du Sud, et le prolétariat mondial qui pour l’essentiel s’y trouve, doivent reprendre à leur compte les revendications démocratiques abandonnées par les pays occidentaux. Pour nous en occident le rejet de cette politique anti chinoise, de ce mépris des pays du Sud, sera la ligne de démarcation politique essentielle. C’est celle aussi qui est déjà à l’œuvre dans le rejet des agressions de Poutine en Ukraine et américano-israélienne en Palestine : permettre aux peuples opprimés d’être indépendants et de se développer.
Billet de blog 16 novembre 2024
La Chine, comme l’Inde, doit rattraper et dépasser les États-Unis
Une fois désigné président, toutes les nominations et décisions de Trump, y compris le lâchage de l’Ukraine, confirment que l’objectif est de contrer la Chine. De lui interdire à elle et à tout autre pays de « rattraper les États-Unis ». C’est un but injuste, anti démocratique, qui de plus empêche les États-Unis et les pays qui les suivent d’être un modèle pour le monde.
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