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Billet de blog 21 mars 2023

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Retraites : le Grand Méchant Macron et autres arguments inopérants

Alors que l'opposition à la réforme des retraites reste déterminée malgré ou grâce à l'utilisation par le gouvernement de l'article 49.3, malgré la répression que subissent les manifestants, il y a des zones de flou qu'il serait bon d'éclaircir.

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A propos du "choix" présidentiel d'utiliser le 49.3 on a pu entendre beaucoup d'analyses qui oublient tout simplement qu'il ne s'agit aucunement d'un choix. Il y a ceux qui prétendent que M Macron a commis une erreur stratégique en recourant à ce moyen de faire adopter la réforme car elle passe pour antidémocratique. Il y a ceux qui pensent que le but de M Macron est justement de bafouer la démocratie en recourant à une telle méthode. Et il y a ceux qui, à l'instar du philosophe Frédéric Lordon, bénissent le gouvernement car il ne ferait que des "conneries" dont la dernière serait le 49.3. 

Tous ces gens oublient que si 49.3 il y a eu, ce n'est donc aucunement à cause d'un choix mal avisé et encore moins à cause d'une prétendue bêtise ou incompétence. 

Il faut d'abord se rappeler le fait que cette réforme est idéologiquement essentielle et a été annoncée comme telle. Contrairement aux arguments avancés par la majorité présidentielle qui prétend "sauver" notre système de retraites, il s'agit de l'imposition de la logique capitalistique du travail. Cette réforme, dans notre société capitaliste arrivée à son stade néolibéral, est simplement inévitable. Il est indispensable d'éliminer tout ce qui n'est pas soumis aux dogmes capitalistes, ou bien de l'y soumettre. Or il reste encore de telles choses non seulement dans les esprits mais également dans les institutions et le capital entend profiter du rapport de forces qui lui est très favorable pour tenter d'en venir à bout, si ce n'est dans les esprits, du moins dans ses réalisations concrètes. Et on le comprend. Laisser vivoter une idée aussi subversive et potentiellement dangereuse serait imprudent. Le capitalisme a retenu les leçons des films d'horreur dans lesquels les victimes du tueur sanguinaire laissent en permanence celui-ci pour mort au lieu de s'assurer de sa mort effective. Et on connait tous les conséquences de cette négligence. 

Avec cette réforme de retraites on nous impose donc une société entièrement basée sur l'individu et un individu entièrement défini par son mérite propre. On valide ici le "J'ai travaillé, cotisé, donc j'ai mérité ma retraite comme une récompense à mes efforts". Ceux qui ne sont pas prêts à faire des efforts n'auront pas ces avantages. La cohérence de cette idéologie se trouve entre autres dans le fait qu'elle a envahi toute la société et qu'elle doit conditionner nos comportements et nos pensées dès l'enfance. 

Ainsi, avec la surexposition des programmes méritocratiques comme les cordées de réussite ou encore des transfuges de classe, ce qui doit être atteint est l'invisibilisation de l'échec ordinaire, systémique, programmé. On nous dira, et si on n’y prend pas garde on finira même par adhérer à cette vision, que ceux qui échouent en sont les seuls responsables. Que l’Etat ne peut pas tout, qu’il en fait déjà plus que ce qu’il devrait… Chez les personnes concernées elles-mêmes cela doit créer un effet culpabilisant. On voit que, de cette manière, la lutte de classes est déminée puisque chacun ne pourra s'en prendre qu'à soi-même en cas d'une situation insatisfaisante. Les preuves que la réussite était à portée d'efforts seront toujours omniprésentes. Ne restera plus que la possibilité de prendre ce qui reste et s'y montrer le plus méritant possible. 

On voit ici que cette logique qui présente la société comme une somme d'individus est une logique de classe dominante. En rendant les dominés seuls responsables de leur situation on invisibilise par la même occasion en les naturalisant les avantages de la classe dominante. 

Pour saisir jusqu'à quel point cette logique du mérite individuel gangrène notre société rappelons nous qu'elle est entrée dans le système sanitaire aussi. En effet, la pandémie du Covid a permis à nos gouvernants de donner un coup de canif à notre système de santé en introduisant de l'inégalité sous prétexte de santé publique. Avec la distinction entre les vaccinés et les non vaccinés au niveau de certains remboursements, notamment des tests (sans même évoquer d'autres droits liés aux déplacements quotidiens) on a fait peser sur les "choix" personnels des conséquences lourdes de sens. Le vaccin n'ayant jamais été rendu obligatoire, ce sont encore les choix individuels qui divisent la population en deux catégories : les méritants et les autres, qu'on peut même "emmerder" avec la bénédiction du président lui-même. Personnellement, je vois déjà d'autres "choix" individuels qui pourraient, selon la même logique, emmener la société à se désolidariser de leurs auteurs. Ainsi pourrait, en toute simplicité, disparaitre la sécurité sociale. Mais lorsque cela arrivera, on nous présentera la réforme en question comme une tentative de "sauver" notre modèle social. Nos gouvernants, ces secouristes dans l'âme. 

Nous pouvons donc voir que le gouvernement actuel sait très bien ce qu'il fait en essayant de faire passer cette réforme à tout prix. Reste encore ce "choix" du 49.3. Le but était donc de faire passer cette réforme d'une manière ou d'une autre et le 49.3 s'est imposé au gouvernement. Ce procédé n'aurait pas été utilisé si le vote à l'Assemblée nationale avait pu être sécurisé. En d'autres mots si le gouvernement avait eu les garanties nécessaires que le texte serait voté. Mais le 49.3 ne s'est pas imposé de lui-même mais l'a été par le rapport de forces créé par le mouvement de contestation de la réforme. Si l'opposition à la réforme n'avait pas été ce qu'elle est, le gouvernement aurait-il eu une raison d'éviter le vote à l'Assemblée? Les députés "Les républicains" se seraient contentés de critiquer cette réforme pour la forme puis l'auraient votée tout de même. 

Donc dire que le gouvernement a eu recours au 49.3 par incompétence ou par haine de la démocratie, c'est nier en partie ou totalement la force du mouvement social. Or, c'est nous qui avons poussé le gouvernement dans ses retranchements. Ils sont tout sauf incompétents. Et la démocratie n'est en rien un sujet pour eux en dehors des entreprises d'instrumentalisation dont elle fait l'objet. 

D'ailleurs, ceux qui reprochent en ce moment au gouvernement de bafouer la démocratie devraient questionner en premier lieu l'existence de celle-ci. Si on estime que le gouvernement bafoue la démocratie tout en restant parfaitement dans les clous de la légalité et de la constitutionnalité c'est qu'on juge notre pays (à travers ses lois et sa Constitution) lui-même adémocratique c'est à dire pas vraiment attaché à l'intérêt général et au bien commun. De là à en déduire l'emprise des intérêts particuliers, des intérêts de classe, sur nos institutions il n'y a qu'un pas. Ainsi, sans même y prendre garde, nous voilà promoteurs de la lutte des classes. 

Certains, certainement effrayés par cette peur du vide qu'implique la critique de la Constitution elle-même à travers son article 49.3, ont tenté d'expliquer que le gouvernement dévoyait l'esprit de la Constitution. Or, tout comme pour les hommes de la caverne platonienne, il est difficile à ceux-là de reconnaitre que ce qui est défaillant c'est ce qui représente la base de notre société. Contrairement à ce qui est affirmé, l'utilisation du 49.3 par le gouvernement est parfaitement conforme à son esprit. Pour tenter de démontrer le contraire d'aucuns ont même fouillé les archives et ressorti des enregistrements de Michel Debré, le rédacteur de la Constitution. Il y explique qu'en cas de conflit entre l'Assemblée et le gouvernement c'est le Président de la République qui doit résoudre le conflit et ajoute que la meilleure manière pour ce faire est de s'en remettre à la légitimité du peuple. Comment vous dire...

Prendre la position prise lors d'une intervention télévisée pour une position de principe c'est aller vite en besogne et se vautrer dans des contresens historiques. En effet, la Constitution qu'a rédigée M Debré en 1958 renforce les pouvoirs présidentiels. Et si on y trouve l'hypothèse de redonner la voix aux électeurs avec les possibilités de dissolution ou bien de référendum, on y trouve aussi le... 49.3. Dont le but est depuis toujours clairement la sécurisation des certains votes jugés essentiels. 

En adoptant un point de vue structurel et non psychologisant sur la situation on se rend compte qu'il s'agit d'une politique de classe dont le but est de gagner la bataille hégémonique et d'en rendre les résultats irréversibles en éliminant les derniers espaces sociaux restés imperméables à la logique du capital. Eliminer ce que Bernard Friot nomme le déjà-là communiste. Eliminer les points d'appui, les étais potentiels des luttes émancipatrices, c'est rendre celles-ci elles-mêmes de moins en moins pensables. 

Adopter un point de vue qui personnalise la vie politique, c'est à dire un point de vue qui présente M Macron comme, au choix, un malveillant par nature, un incapable ou bien un forcené, nous perdons de vue le caractère cohérent et inévitable de cette réforme. Certes, ces mots, lorsque quelqu'un comme Frédéric Lordon les prononce, donnent du baume au cœur de ceux qui luttent. Ils galvanisent. Mais il serait bon de considérer aussi ce qu'ils font par ailleurs : ils participent à la dépolitisation, à la psychologisation. Ils nous font sortir de l'indispensable lutte des classes pour nous emmener vers une banale lutte d'égos. 

On sait où nous a mené la présentation de la personnalité de Nicolas Sarkozy comme source de tous nos problèmes. Oui, droit vers un président soi disant "normal". Et on sait aussi où nous a mené la présentation de François Hollande en capitaine de pédalo. Droit vers un membre de son propre gouvernement qui passait pour beaucoup plus déterminé, moderne, jeune etc. Que de qualités intrinsèquement politiques n'est-ce pas? Et voilà qu'on recommence avec M Macron en incapable, halluciné ou forcené. 

Nous ne nous en sortirons de notre impuissance que lorsqu'on cessera de regarder la vie politique comme on regarde une série télévisée avec les bons et les méchants. Si MM Sarkozy, Hollande et Macron mènent ou ont mené une politique qui va toujours dans le même sens ce n'est aucunement à cause de leurs caractères. C'est simplement qu'ils obéissent à la même idéologie, celle du capitalisme arrivé à son stade néolibéral. 

Pour finir, il est important de se poser quelques questions qui permettront d'élargir encore un peu nos pensées et ainsi nos appétits. 

Si le recul de l'âge de la retraite crispe autant la population ce n'est aucunement par une envie de paresse comme le prétendent parfois certains raccourcis médiatiques. Opposer le travail à la paresse sans chercher à définir de quel travail on parle est une entreprise favorisant le statut quo quelle que soit l'option soutenue. 

Ne pas redéfinir le travail signifie que l'on ne parle que du travail capitaliste, c'est à dire le travail tel qu'il existe aujourd'hui et qui est synonyme d'un contrat de travail, d'une situation de subordination et in fine d'une inévitable prolétarisation. Prolétarisation dans le sens où, le capital étant maitre du jeu, il étend inexorablement son emprise sur le travail dans sa globalité. Ainsi la logique de l'entreprise privée contamine tous les services publics et l'Etat lui même est censée être gouverné tel une entreprise. Cette emprise s'étend d'ailleurs sur tous les pans de nos vies, ce qui fait que nous sommes devenus des entrepreneurs de nous mêmes passant tout notre temps à nous "vendre" et pour ce à peaufiner notre image que ce soit sur les réseaux "sociaux" ou dans la réalité. 

Le travail étant devenu inséparable d'un rapport de subordination et chaque moment de nos vies étant devenu une occasion d'engranger du capital, que celui-ci soit financier, social ou simplement capital sympathie, tout ceci nous parait maintenant naturel et on peine à imaginer que les choses puissent fonctionner autrement. 

Le capitalisme traine donc inévitablement avec lui son côté totalitaire ainsi que notre prolétarisation due non seulement au fait que nos rémunérations soient relativement de plus en plus faibles mais aussi, et peut être surtout, parce que notre travail nous est étranger. Plus aucune souveraineté ne nous est accordée sur les finalités de notre travail. On nous racontera seulement des histoires sur l'autonomie et l'émancipation par le travail en nous laissant atteindre les objectifs qui nous auront été fixés par d'autres. 

Alors évidemment, dans ce contexte, réclamer le droit à la paresse revient à voler du temps pour nous, à échapper temporairement à l'aliénation de ce travail. Mais bien évidemment, obtenir ce temps supplémentaire nécessite un rapport de forces favorable aux classes laborieuses. Les forces du capital ne se réuniront pas un beau jour pour évoquer l'inhumanité avec laquelle ils traitent leurs subordonnés. Ce n'est pas un sujet pour eux. L'humain est une ressource comme une autre et ne bénéficie d'aucun privilège par rapport aux minerais, forêts ou animaux. Une ressource, ça s'exploite. Et on ne cesse de l'exploiter que lorsqu'elle ne rapporte plus ou que son exploitation crée des déficits par ailleurs. Et ces déficits peuvent être créés par des rapports de forces défavorables au capital. 

Ainsi, Lafarge a cessé de courir après les bénéfices en Syrie en collaborant avec Daesh seulement une fois l'affaire ébruitée et risquant de créer une publicité négative ou un procès risquant d'annuler tous les bénéfices permis par la collaboration en elle même. 

Aussi, la ressource humaine a obtenu des droits à chaque fois qu'elle a su instaurer un rapport de forces qui lui soit favorable avec le capital. D'où les congés payés, les réductions du temps de travail etc. Or, nous savons que ce rapport de forces favorable aux classes laborieuses ne dure pas indéfiniment et que le capital, une fois les choses reprises en main, ne cesse grignoter du terrain. Ainsi, depuis les années 1980, les forces progressistes reculent inexorablement. Donc, réclamer le droit à la paresse présuppose que le rapport de forces sera favorable aux classes laborieuses et que celles-ci profiteront de cette parenthèse pour s'accorder du temps en dehors des rapports de subordination. 

Mais nous voyons là, dans cette revendication du droit à la paresse lui-même, qu'il s'accommode d'une part, réduite certes, de travail capitaliste. Donc, d'une part de subordination, de domination, d'aliénation. Mais surtout, cela suppose le fait que les forces du capital gardent la main sur la définition du travail ainsi que sur son organisation. Et donc, cela suppose une acceptation de notre statut de prolétaire selon la définition posée plus haut. Prolétaire à temps partiellement réduit, mais prolétaire quand même. 

Une sorte d'émancipation à temps partiel. Or, l'émancipation ne peut être partielle pour la raison effleurée plus haut : si la possibilité est laissée au capitalisme de perdurer, alors une fois le rapport de forces renversé, celui-là reprendra tout et tout n'aura été qu'une parenthèse. Car, tout comme un cancer doit être éliminé dans sa totalité pour que l'organisme puisse être considéré comme sain, de même le capitalisme ne peut être mis hors d'état de nuire qu'en étant éliminé totalement. N'utiliser donc cet éventuel rapport de forces favorable aux dominés que pour réclamer un peu de temps n'est politiquement pas conséquent du tout. Nous avons vu plus haut que le capitalisme a très bien retenu les leçons des films d'horreur. Quelle ironie du sort pour un John Carpenter d'être mieux compris par les classes dominantes que par les opprimés. 

On peut par contre s'appuyer sur ce droit à la paresse pour susciter de la réflexion sur des possibles qui aujourd'hui ne le sont pas. User en quelque sorte de ce concept en faveur de la création du rapport de forces favorable lui-même! Mais une fois rendus là, se contenter d'un peu (ou même plus qu'un peu!) de temps en dehors des rapports de subordination inhérents au capitalisme qui continueraient de régir le reste du temps, c'est à dire le travail dans sa globalité, ce serait pour celui-là totalement acceptable. 

Par contre, ce qui pourrait représenter une émancipation effective, c'est la reprise du contrôle sur le travail par les salariés eux-mêmes. La souveraineté retrouvée des travailleurs, la fin de leur statut de prolétaires iraient de pair avec la fin de l'hégémonie capitaliste. Le travail étant sorti des griffes des logiques du marché, des profits, de tout ce qu'en a fait la logique capitaliste dont l'unique boussole est la recherche des profits financiers, il pourrait devenir autre chose à ce moment-là. 

Prôner la valeur travail sans préciser de quel travail il s'agit revient à défendre le travail tel qu'il existe. Prôner la valeur paresse peut être un des outils dans le combat idéologique devant mener à une instauration de la souveraineté totale des salariés sur leur travail, condition indispensable d'une émancipation effective. Les positions qui défendent l'un ou l'autre sans chercher à dépasser l'existant favorisent toutes, chacune à sa manière, le statu quo et l'hégémonie capitaliste. 

Pour faire un parallèle avec la lutte actuelle, on peut donc considérer qu'instaurer un rapport de forces favorable aux classes laborieuses, à ce point favorable qu'il obligerait le gouvernement à retirer sa réforme de retraites, et s'arrêter là, serait inconséquent. Si on en arrive là, il ne faudra pas s'arrêter en si bon chemin. Car éviter un mal supplémentaire n'effacera pas tous ceux déjà infligés ainsi que ceux déjà en route. 

D'ailleurs, le combat actuel nous permet de constater quelques droits qui font mine d'exister mais qui, dans les faits, sont devenus inopérants. 

On peut ainsi constater que le droit de grève n'existe plus dans les faits. En effet, si c'est le gouvernement qui décide qui et à quel moment peut exercer ce qui est censé être un droit, il ne s'agit plus d'un droit mais d'une activité qui peut être tolérée. 

Les réquisitions étant possibles lorsque l'ordre public est menacé on assiste à une gouvernance performative :

D'abord, le gouvernement crée du désordre en faisant voter (ou en adoptant sans vote!) des mesures allant à l'encontre de l'intérêt général.

Ensuite, les citoyens s'opposent à ces mesures pacifiquement.

Puis le gouvernement les ignore.

Puis il use des outils constitutionnels les plus antidémocratiques.

Puis décrète les réquisitions des grévistes car leur activité s'avère essentielle à l'économie.

Le bon fonctionnement de l'économie étant bien sûr synonyme d'ordre public, voilà que des salariés voient leur droit de grève annulé.

Notre statut de citoyens se réduit effectivement aux quelques secondes passées dans l'isoloir et ce, tous les 5 ans. (Après bien sûr avoir avalé les centaines d'heures de propagande sur ce qui est possible, raisonnable, acceptable, républicain... et ce qui ne l'est pas!) 

Alors, arrivé à ce point, la seule question qui vaille est : la population française trouvera-t-elle tout ceci acceptable ou pas? Et saura-t-elle s'y opposer conséquemment? Si d'après les instituts de sondages 93% d'actifs s'opposent à la réforme, alors on a besoin d'eux tous. Ici et maintenant. 

Car manifester pour la "démocratie" à l'autre bout du monde ne sert qu'à se redorer l'égo. Répondre aux instituts de sondages aussi. Faisons mieux que ça. 

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