François Hollande des maux pour le dire:
"faire preuve d’audace»,... avancer, faire preuve d’audace, refuser le statu quo, écarter la régression."
Comment François Hollande explique -t-il que les pays membres du G 20, l'Union Européenne et notre pays n'ont jamais produit autant de richesses qu'aujourd'hui et qu'elles sont si mal partagées, que le chômage de masse et la pauvreté ont fait un retour inimaginable il y a 40 ans!
Cette situation n'aurait elle aucun rapport avec les politiques menées depuis plus de trente: réformes structurelles, déréglementation, dérégulation, défiscalisation des grandes entreprises et des "hauts revenus",...en fait cette politique, la seule possible, nous dit il a un nom : contre réforme, régression économique et sociale. Au nom de quoi? A qui profitent cette politique?.
Cette politique a des conséquences lourdes au plan politique: affaiblissement de l'Europe, au nom de la concurrence libre et non faussé, horizon indépassable, la fin de l'histoire, disent ils, division de l'Europe au nom du retour de la guerre froide, guerre au terrorisme? An nom de quoi? A qui profitent ces politiques?.
La conséquence la plus lourde comme l'avait dit Pierre Mendès France, jeune député, à la tribune de l'assemblée nationale en 1935, interpellant Pierre Laval, premier ministre, et son plan déflationniste: "Vous sacrifiez l'avenir de notre pays et sa jeunesse pour protéger les rentiers," (ndlr on dirait aujourd'hui les actionnaires et les dirigeants actionnaires). Chacun sait que cette politique était menée presque en Europe, et notamment en Allemagne par le Chancelier Brüning, au nom de l'équilibre budgétaire et de la défense du système monétaire, étalon or, dominé alors par la Grande Bretagne, pour sortir de la crise de 1929. Chacun connaît aujourd'hui les résultats catastrophiques de cette politique., .
"Halte aux conservatismes"
La France n'est ni une nostalgie, ni une espérance, un pays n'a ni nostalgie, ni espérance si les mots ont un sens!
Un pays a de l'avenir, tous les pays ont un avenir, les politiques menées depuis trente ans font souffrir l'écrasante majorité des peuples partout dans le monde , au nom de quoi? du culte l'argent: la compétitivité des entreprises, la création de valeur pour l'actionnaire et le dirigeant actionnaire...
La France est un pays jeune, c'est le seul pays européen avec une démographie positive, la jeunesse est chaque année plus nombreuse. Au nom de quoi? Au profit de qui faut-il sacrifie notre avenir, notre jeunesse?
A qui le projet de loi Macron sur l’économie, donnera -t-il un coup de jeune pour notre société»?
A ceux qui vont voir les conquêtes sociales, chèrement gagnées au cours d'un siècle de luttes, effacées ?
Aux jeunes qui vont vivre dans un pays où l'avenir se réduira à travailler toujours plus y compris le dimanche, ,pour gagner toujours moins, et considérer les hyperriches comme des héros, sans avoir le droit de les critiquer, sinon ils seraient archaïques, conservateurs?
Résister contre les conservatismes: le culte du l'argent et la loi du plus fort!
l'inversion du sens des mots: réforme pour contre réformes, les conservatismes: les acquits sociaux au lieu de conquêtes sociales, jeune pour vieux, voilà le vrai sens des mots utilisés par F Hollande, pépère, le jeune vieux au services des néoconservateurs et leurs politiques de régression: économique, fiscale, et sociale. Au service de l'administration de l'hyperpuissance qui suscite des crises: guerre contre le terrorisme, nouvelle guerre froide, cela à un nom diviser pour régner, ce n'est pas être courageux que de soumettre à la loi du plus fort.
La dérégulation, supprimer lois et règlements pour nous soumettre à la loi du plus fort, nous conduit droit à une catastrophe, politique, économique, écologique et humaine. Aujourd'hui le courage, comme hier, c'est résister à l'air du temps. C'est résister pour notre avenir, notre jeunesse, pour qu'elle vive dans un monde plus humain: que celui de la mondialisation "heureuse".
La politique de François Hollande est celle des mots qui masquent les maux! Celle des cyniques qui font le jeu des dominants.