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Billet de blog 3 janvier 2015

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Thierry Mandon flagrant déni de réalité.

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Thierry Mandon en flagrant déni de réalité.

 Thierry Mandon, que nous avons connu mieux inspiré à une époque , avant  de   courber  toujours plus  l'échine devant les dominants, nous le confirme: "Il ’a opposé le refus de Th Piketty  à l’acceptation par le prix Nobel d’économie Jean Tirol.

Pour un progressiste comparaison ne vaut pas raison. Les thèses de Jean Tirol sont les thèses reprises en boucle par l'économie dominante: néolibérale: néoconservatrice et régressive!

 Tout réduire au marché, qui fonctionnerait parfaitement comme chacun peut le constater, notamment en 2008.  Rappelons que dans  le modèle conçu par Jean Tirol, la monnaie n'existe pas, elle n'est pas considérée comme une variable, par voie de conséquence les taux d'intérêts et les taux de change non plus, donc les fluctuations de la bourse sont anecdotiques!. Voilà pourquoi les économistes néolibéraux n'ont pas vu venir la crise de 2008,  et sont incapables de l'expliquer rationnellement.

Revenons à Thomas Piketty, il avait  activement participé à la rédaction du programme du PS, "la révolution fiscale", et avait débattu avec F Hollande sur le sujet. Ce débat eut lieu chez Mediapart. 

 Contrairement à ce qu'ose déclarer Thierry Mandon  sans réfléchir :"au-delà du «schéma théorique», «quand on veut l’appliquer, ceux qui perdent, c’est ceux qu’on veut protéger, les couches moyennes».

C'est  faux, la réforme fiscale est le fondement de toute politique économique et sociale, qui voudrait remettre de la justice dans la fiscalité et la rendre efficace. En effet la réforme Piketty rendait de nouveau l'impôt progressif, et frappait les revenus de la rente: la création de valeur pour l'actionnaire et les dirigeants actionnaires: les hauts revenus:, et  non  la classe moyenne, mais les 10% qui bénéficient des exonérations, de la non progressivité de l'impôt.

Bref avec la réforme Piketty l'état aurait retrouvé des marges de manœuvre budgétaire,  car ceux qui ne paient pas assez d'impôts les 10%, ,auraient du payer, et grâce à l'unification de l'impôt sur les revenus et de la CSG, il n' y avait plus d'échappatoire.  La rente aurait été plus taxée que le travail! C'est effectivement porter gravement atteinte à ceux qui vivent de leurs salaires!

La révolution fiscale proposée par TH Piketty et E Saez, aurait effectivement touché les 10 % de hauts revenus: salaires + stock options, + niches fiscales + revenus financiers . Qui sont ces 10%, les hauts fonctionnaires qui partent pantoufler dans le secteur bancaire et leurs copains, les dirigeants d'entreprises et leurs directeurs, les cadres dirigeants. Tous ceux dont le salaire revenu fixe ne représente qu'une partie de leurs revenus.

Comment Th. Mandon ose -t-il affirmer le contraire? C'est soit n'avoir pas lu "Pour une révolution fiscale"  Th Piketty & E.Saez, (133 pages) soit refuser de voir la réalité! 

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