Il y a trente ans, les néo-conservateurs, ou plutôt les néo-réactionnaires, lançaient la chasse à l’assistanat. Etaient visés les aides de l’Etat, les transferts sociaux en faveurs des salariés, l’assurance chômage …La baisse des impôts était réclamée, exigée au prétexte que trop d’impôts tue l’impôt.
Trente ans plus tard, les aides ont été rabotées, suite aux multiples contre réformes nées de la politique dee l’offre. Car chacun le sait ce qui manque le plus aux consommateurs, ce ne sont pas les revenus, mais l’absence d’offre des produits et de services !
La politique de l’Offre est devenue le crédo économique de la droite, ce qui est dans l’ordre des choses et de la gauche, non de la droite de la gauche : le PS. C’est-à-dire le centre droit.
Conséquence de cette politique aberrante et irréfléchie, en raison de l’absence d’offre adéquate, nous avons 5 millions de chômeurs, la part des salaires dans la valeur ajoutée, l’accroissement du déficit budgétaire, et l’accroissement de l’endettement de l’état.
Certains ont pu penser qu’avec l’arrivée d’une majorité de gauche et d’un président de gauche, tout cela allait changer. Raté.
Le Medef n’a jamais était aussi écouté que depuis l’arrivée de François Hollande et sa conversion à la politique de l’offre : 20 milliards au titre du crédit d’impôts, payés par les consommateurs via la TVA.
La Taxe sur les transactions financières se réduit à presque rien, mieux le gouvernement fait cadeau d’une partie de la collecte du livret A placé à la Caisse des dépôts aux banques !
Maintenant ce sont les allocations familiales, dont le coût va être progressivement être transféré des entreprises vers les contribuables ! Bien entendu aucune des subventions comme celle des 35 heures n’ont été supprimés. Au fait qui est assisté en 2013, est-ce les salariés, les chômeurs, les familles ou les grandes entreprises ?
L’ennui est que tous ces cadeaux ont un coût, et il est mis à la charge du contribuable ! Les bénéfices, il n’y en aura aucun, car si la politique de l’offre marchait on le saurait ! Loa crise serait derrière nous, or c’est le contraire.
Il est temps de dénoncer l’assistanat dont bénéficient les grandes entreprises et les banques.