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Billet de blog 4 avril 2010

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la grande régression

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La grande régression

Avec l’idéologie dela mondialisation « libérale »ou plutôt régressive , nous retournonstranquillement avec l’arrogance et l’assurance des dominants maîtres de lapensée unique « TINA », au temps béni de la loi de la jungle :l’anarcho-libéralisme.

L’anarcho libéralisme est l’attrape gogo ou l’attrape retraité en or de 1968, dontl’exemple achevé est Daniel Cohn-Bendit.L’anarcho libéralisme, c’est le retour à la loi de la jungle, très appréciablepour les rois de la jungle que sont devenues les « banques globales etmondialisées": les hyperbanques.

L’anarcho libéralisme cache mal le pouvoir abandonné aux plus forts des dominants. La démocratiedevient inutile. Elle fait perdre du temps, donc de la valeur pour l’actionnaire(le rentier), soumet au débat donc à l’analyse et à la critique desdécisions qui sont déjà prises et qu’ilest tellement plus simple d’imposer par la force du plus fort : les étatslégers réduits à la police, à la justiceet l’application de lois, qui ne sont que des règlements imposés par un organetechnocratique au choix : le FMI, l’OMC, la Commission Européenne, surtoutpas l’ONU où un état égal une voix.

Un état ne s’occupe plus de la gestion d’un territoire, maisdu maintien de l’ordre sur son territoire. Ce doit donc être un état fort, unétat autoritaire au plan social et politique.

En conséquence, la gestion de la cité est remise entre lesmains des femmes et / ou hommes choisis par les banques dominantes : leshyperbanques .

La seule responsabilité de ces marionnettes dénommées chef d’étatou de gouvernement est, d’amuser lagalerie, faire prendre des vessies pour des lanternes, enfumer le terrier,jeter de la poudre aux yeux, en fait expliquer que ce chacun de nous perçoitcomme la réalité, n’est pas la réalité, mais un fantasme. La réalité ne peutêtre perçue que par une élite, autoproclamée, car elle appartient au monde deshyperdominants. Elle seule comprend et, donc, décide pour le plus grand biendes hyperdominants, et des autres :les esclaves qui se croient libres !

Donc dans ce monde, l’état ne joue aucun autre rôle,en dehors du maintien de l’ordre, nidans le domaine réservé de l’économie,ni dans celui hyperréservé de lafinance.

Ne jouant aucun rôle, pourquoi aurait-il un statut différent de celui d’une personne,ou plutôt d’une entreprise, non pas d’une banque, vous n’avez rien compris, leshyperbanques dominantes ne peuvent faire faillite, les banques centrales lesrenflouent à leur demande ou à celle des états soumis.

Une entreprise peut faire faillite, c’est la loi dumarché,un état peut donc faire faillite. Cela vous choque écoutez la formulesimple et puissante d’une grande philosophe du XXI siècle, « l’état, c’estcomme l’amour, c’est précaire, ça ne dure pas éternellement », » Madame L.Parisot est ainsi entrée dans l’histoire et fait partie des sélectionnés pourle prix Nobel de Littérature, mais aussi pour le prix dit Nobel d’économie.C’est dire la puissance et la valeur pour l’actionnaire rentier de sa pensée.

Bien sûr il y a des esprits chagrins pour nous rappelerqu’un état est de nature différente, il ne peut être ni assimilée à un êtrehumain, à une ressource humaine dont la durée d'utilisation est limitée.

Un état est le fruit de l’histoire et de l’organisationinventée ou découverte pour ne faire de peine à personne, de tous les humains ayantvécu, vivant et qui vivront sur son territoire.

Il nous dépasse. Il est éternel ou presque, il nous aprécédés et nous survivra, sauf à retourner à la loi de la jungle.

Un état : « Manière d'être d'un groupement humain ».

« Autoritésouveraine s'exerçant sur l'ensemble d'un peuple et d'un territoiredéterminés ». Le Robert, peut encore moins être comparé ou assimilé àune entreprise " Organisation autonome deproduction de biens ou de services marchands » le Robert.

L’état est une autorité souveraine, qui en démocratie détient son pouvoir du peuple.

Alors comment comparer un état souverain avec une entreprise ou l’assimiler à uneentreprise dont l’objet est limité àl’organisation de la production de biens et services marchands. Une entreprise peut appartenir àl’état : une entreprise publique, ou dont l’état est l’actionnairemajoritaire ou encore de référence. Jusqu’à maintenant un état ne peutappartenir à une entreprise !

Un étatdémocratique c’est l’autorité souverained’un peuple vivant sur un territoire déterminé.

Ce qui nous conduit au lien qui unit à travers l’histoire,dans la durée l’état à son peuple,sur ceterritoire. C’est la nation : Groupe humain, généralement assez vaste, quise caractérise par la conscience de son unité (historique, sociale, culturelle)et la volonté de vivre en commun.

Cettedéfinition nous conduit au lien entre les générations passées, présentes etavenir vivant sur ce territoire : la conscience de son unité (historique,sociale et culturelle).

Est-cequ’une nation, une culture, une civilisation peuvent faire faillite ?

L’étatnation pourrait se définir comme un groupement humain fixé sur unterritoire déterminé soumis à une même autorité et pouvant être considéré commeune personne morale. Þ empire, nation, 1. pays,puissance, république, royaume

Ou encore

¨ Groupe humain constituantune communauté politique, établie sur un territoire défini ou un ensemble deterritoires définis, et personnifiée par une autorité souveraine.

En toutétat de cause, un état n’est pas soumis au marché, fut-il financier, commentune manière d’être, un vouloir vivre ensemble pourraient-ils être soumis à la concurrence libre et nonfaussée.

Bien sûrune certaine élite considère, que ladémocratie: c’est pour les nuls, les dominés, les esclaves, ceux qui n’ont rienà dire. Il faut bien qu’ils sedétendent, qu’ils fantasment sur la liberté et la souveraineté du peuple. Ilsn'ont toujours pas compris pas qu’ils ne sont des ressources humaines,précaires nécessairement, jetables totalement.

L’état peutêtre mis en faillite, c’est une exigence des marchés financiers, au nom de laconcurrence libre et non faussée. Excusez-nous mais… Nous vous disons-nous lesHyperbanques qui formons l’oligopole qui domine le monde que c’est la réalité.Punkt Schluss, comme disent nos amis allemands, TINA comme nous disons, bandesde Pigs. Un point c’est tout.

Jean Bachèlerie

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