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Billet de blog 5 septembre 2011

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Adieu Velveth

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Salut Velveth,

Tu vas nous manquer, tu nous manquais déjà, je me demandais pourquoi ce silence, Velveth est en vacances, je me rassurais. Tu es parti sans rien dire.

Adieu Velveth, nous ne nous renverrons plus la balle, les coups à fleuret moucheté, nous étions proches et loin à la fois. Nous avions les mêmes idées, tu restais fidèle à ton parti, moi je continuerai à défendre le Front, que nous avons formés avec certains de tes anciens camarades, nous savions qu'un jour la vie, les manifs, la lutte contre cette mondialisation rétrograde et mortifère, nous rassembleraient.

Cher Velveth, nous avions beaucoup plus en commun que nous pensions, un même ami, Jacques Verrières, le parolier génial de Mon pote le Gitan, Jacques le gitan, Jacques notre pote, Velveth, qui nous avait quitté sans rien dire en juillet 2009. Jacques ce parolier génial, ce saltimbanque heureux de chanter avec sa guitare et ses jeunes accompagnateurs jusqu’au bout.

Adieu l'ami Velveth, rien ne nous séparait, si ce n'est les querelles de chapelles ou de partis, nous étions stupides, j'aurais voulu te le dire, car j'espérais te rencontrer.

Nous nous retrouverons, car tu seras avec nous dans les luttes qui s'annoncent et qui vont nous rassembler enfin.

Velveth, je ne sais si tu avais fait du sport, du rugby, mais comme le dit Stéphane, il ne faut rien lâcher, comme nous disait notre entraîneur avant les match importants, difficiles, décisifs, les matchs où il ne fallait rien lâcher, comme dans la vie, comme dans le champ politique, comme toi, tu ne lâchais rien, nous ne lâchions rien.

Velveth, tu peux me croire, nous penserons à toi, chaque fois que ce sera dur, très dur, où l'on est au bout de soi-même, l'équipe, le collectif est allé au bout, c'est là que nous penserons à toi et nous ne lâcherons rien, pour gagner, pour vaincre, pour nos camarades, nos amis, ce peuple de salariés, de personnes qui vivent de leur travail. Les plus belles victoires s’arrachent dans les derniers moments.

Adieu Velveth

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