loi travail: la multiplication des "rien"
le modèle bien entendu est le modèle allemand , conçu par le DRH de Volkswagen Peter Hartz, et mis en oeuvre par le gouvernement Schroeder, puis poursuivi par les gouvernements Merkel .
La fondation Böcker : www.boeckler.de/index.htm vient de publier une étude de Dorothéé Spannagel, Daniel Seikel, Karin Schulze Buschoff et Helge Bauman. ces chercheur ont édutié comment les mesures sociales et les réformes du marché du travail de 18 pays pays de l'Union Européenne, qui visent à remettre au travail plus rapidement les chômeurs ont accru la pauvreté chez les salariés .
En 2014 la part des salariés pauvres dans l'UE est de 10% chez les personnes en âge de travailler (18-64 ans). Bien que travaillant régulièrement ces personnes, ces personnes gagnent moins de 60% du revenu moyen des salariés de leur pays.
le pays le plus touché est la Roumanie 18,6%, devant la Grèce 13,4% l'Espagne 13,2%, l'Allemagne 9,6 %, soit la moyenne de l'UE.
Il faut noter que depuis 2004 le nombre de salariés pauvres à doubler en Allemagne, augmenté de 32% en Italie, 24,5% en Espagne, 23% en France, 15,4% en Belgique , 15% en Autriche.
Les auteurs soulignent que dans le cas de l'Allemagne, le nombre de personnes en âge de travailler a cru de 39 Millions à 44 millions ( 13%) , le nombre de chômeurs est passé de 4,5 millions à 2,5.
les salariés menacés par la pauvreté sont passés de 12,7% à 16,7%!
Voilà ce que ne disent pas Monsieur Villeroy de Galhau, la Commission Européenne, ni le Président Macron et encore moins sa ministre du travail qui a su utiliser en son temps des possibilités déjà offertes par le droit du travail français (temps partiel, CDD...), lorsqu'elle était DRH de Danone.
Comme dirait E Macron il y aura ceux qui vont réussir et les" rien". L'ennui comme le souligne l'étude de la fondation Böcker, c'est les "rien" vont se multiplier.
Une société peut elle se développer durablement avec une politique accroissant la pauvreté de masse? Une société peut elle accepter que les salaires des uns explosent, et nous les donner en exemple , en montrant du doigt ceux qui n'ont rien, ou presque, un travail qui ne les nourrit pas.