La démocratie sociale, c'est faire participer les salariés à toute la vie de l'entreprise.
Lorsque cette entreprise est l'état, comme dans l'enseignement, nous nous demandons, si les mots ont un sens. Démocratie sociale, alors au travail Monsieur le Président, messieurs les ministres, messieurs les technos, donnez l’exemple, organisez et participez à des vraies réunions avec ceux qui font le "job" tous les jours.*
Ecoutez ceux qui voient depuis des décennies leurs conditions de travail se dégrader, c.à.d. , aussi celle de nos enfants. Notre avenir à tous !
Vous sacrifiez notre avenir, au bénéfice de qui ? Des marchés financiers: les nouveaux rentiers: les gros actionnaires, les dirigeants de grands groupes et des banques!
Au nom de l'austérité faut-il saisir toutes les opportunités pour procéder tambour battant à des contre-réformes? Réduire le nombre des enseignants, des écoles, ne pas augmenter le nombre des maternelles, ne pas prévoir de budget pour un rythme scolaire différent!
Qui vous a élu Monsieur le Président François Hollande, est-ce Neuilly Auteuil Passy, Bois Guillaume, bref les quartiers riches et hyper riches de nos villes? Est-ce le Medef et la droite extrême ? Ou est-ce la France quartiers populaires et de la classe moyenne, des campagnes où vivent les français salariés ou petits agriculteurs, commerçants, artisans et PME ?
Au nom de quoi menez-vous cette politique de contre-réforme, de régression économique sociale et démocratique : sans concertation, avec une brutalité similaire à celle de votre prédécesseur, mais aussi de vos camarades Tony Blair, Gerhard Schroeder, Zapatero, Papandreou ?
Monsieur le Président si vous étiez si sûr de répondre à la volonté de la majorité des français(es) pourquoi ces réformes brutales, ces passages en force, ces " nous ferons mieux et plus vite que Gerhard Schroeder » ?
Demandez donc par respect des français(es), s'ils veulent démolir notre société et ses valeurs de solidarité, pour la remplacer par la société des dominants, où tout est dû au 1%, aux hyperdominants : pas de réforme fiscale, pas de réforme bancaire, pas de réforme de l’enseignement, mais une contre-réforme, pas de réforme sociale, mais la contre-réforme du travail dite flexisécurité, ou pour ne pas être jésuite: maxiprécarité pour les salariés, hyper sécurité pour les dirigeants des grandes entreprises, pas d’augmentation réelle du smic, pas de réforme de l’entreprise, mais la contre-réforme dite de compétitivité, cadeau de 20 milliards d’euros aux grands groupes et banques, une prochaine contre-réforme des retraites, pour faire payer les retraités, ceux de la classe moyenne, puis ce sera la contre réformes de la protection sociale : moins de protection plus de cotisations pour les salariés, moins pour les entreprises! Toutes ces contre réformes touchent 90 % de la population, les seuls qui y échappent et en bénéficient : les hyper riches et leurs supplétifs les dirigeants de grands groupes et les managers, soit moins de 10% de la population !
Au nom de quoi avez-vous décidez de soumettre le peuple français aux hyperdominants, à cette mondialisation heureuse, hyper heureuse pour 1% et heureuse pour leurs supplétifs les 9% qui ramassent les restes des hyperdominants! Cette mondialisation régressive qui inflige tant de souffrances aux classes populaires et moyennes, à 90% des français(es), à 90% des européenne(e)s.