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Billet de blog 12 mars 2010

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Raconter des histoires, Le Monde le fait oui mais avec classe

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Raconter des histoires, nouvelle rubrique du quotidien du soir.

« Quand l'iPhone de Gérard Longuet vrombit comme un insecte »

Quelle accroche !

« Il a toujoursce maintien un peu raide d'officier et des cernes bleutés sous les yeux. Maisil n'a pas reculé devant la difficulté et accepté le rendez-vous »

Ouf quelle chance de

rencontrer ce bel et séduisant jeune vieux sénateur.

« Depuis qu'il a critiqué, mercredi, l'éventuellenomination de Malek Boutih, fils d'immigrés algériens, à la tête de la HauteAutorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) en expliquant qu'"il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsablede l'accueil de tous nos compatriotes",

. "Beaucoup de messages de soutien", a assuré tout à l'heureà mi-voix l'un de ses conseillers.

LeMonde a beaucoup fait avec cette entrevue en une hier le 12.03.10,: » Tollé à gauche et critiques à droitecontre M Longuet

-Taxé de racisme le sénateur UMP se dit maladroit »

Nous vous l’avions bien dit, il est mal à droite, cette droite molle, il ne se sent bien qu’à la droite extrême.

« Soudain, Gérard Longuet bondit sur ses pieds. "Cette fois, il faut que je réponde !" C'est Malek Boutih quiappelle, justement »

Ouf cela devenait intenable, cette attente, sans fin, ces appels sans réponses, quelle ingratitude, ne pas rappelerce sénateur beau et séduisant comme un officier au retour d’unelongue bataille.

Notez quelle chance, Le Monde était là par hasard, ce journal, c’est vraiment le Quotidien de révérence.

Dans ma région, en Lorraine, un bonFrançais, c'est un Italien ou un Marocain." Quinze minutes de plaidoirie dont il sort un peu las.

Classe ce jeune vieux sénateur, il fallait y penser en Lorraine, un bonfrançais c’est un italien ou un marocain, c’est beau comme du Le Pen présentantses listes électorales avec son maghrébin de service, son africain, son israélite, et après vous oserez me traiter de raciste.

Le quotidien vespéral est un quotidienoù le poids des mots et le choc de l’émotion vous font perdre la tête, c’estarrivée il y a plus de vingt ans, le Monde ‘est donné à un homme que toute mère rêve d’avoir pour gendre , unbon catholique, un jean marie , comme témoin de mariage il y avait Alain , l’hommedes petits conseils et Edwy, qui a compris et a quitté ce duo magistral, pour notre plus grand bonheur.

Revenons à nos petits tracas,

Samedi dernier, lorsque NicolasSarkozy appelle Gérard Longuet pourévoquer l'idée avec lui, ce dernier assure d'ailleurs qu'il "n'avait pas réagi au nom de Boutih", mais bien plus sur Samedidernier, lorsque Nicolas Sarkozy a appelé Gérard Longuet pour évoquer l'idéeavec lui, ce dernier assure d'ailleurs qu'il "n'avaitpas réagi au nom de Boutih", mais bien plus sur l’ouverture.

Nous voilà pleinement rassuré, ce bon sénateur longuet, raciste, ah nonmadame, je ne vous permettrai pas, lui raciste, il défend l’Occident chrétiendepuis toujours. Un chrétien, un vrai donc un catholique pratiquant, commentosez vous !

Le malheur de Gérard Longuet est aussi que ce qu'il appelle une "maladresse" arrive juste au moment où il vientd'obtenir, le 26 février, après six ans d'attente, un non-lieu dans lesprocédures judiciaires qui l'ont "privé, dit-il, de l'idée d'être un premier rôle". Jusqu'ici, il étaitcependant l'un des rares à parler sans fard au président et fut le premier àlui expliquer, les yeux dans les yeux, que l'élection de Jean Sarkozy à la têtede l'EPAD était "invendable".

On se demandait si c’était l’âge, non c’étaitl’attente d’un non lieu. La justice ce bon M longuet, il connait depuis plus dequarante ans, les non lieux succèdent auclassement sans suite voir à l’oubli, vous vous rendez compte, il y a quaranteans. Le droit à l’oubli enfin, le pardon. D’accord le pardon il faut ledemander, l’oubli c’est l’usure du temps, c’est le passé , sauf quand ce passéne passe pas.

"J'ai une liberté de ton, celacomporte des risques, mais il ( Sarkoléon, Pétain III,) sait que je termine lesguerres dans le camp dans lequel je les ai commencées", sourit-il dans unemétaphore militaire qui est tout lui. Jeudi, il a écrit un mot à NicolasSarkozy. Et, au nom du groupe UMP du Sénat, lancé une invitation à Malek Boutih.

Quelle émotion, c’est beau comme du Norman Rockwell pour paraphraserSchmoll le philosophe.

Nous souhaitons à Raphaëlle, de se reposer tranquille ce week end pour ceremettre de ses émotions.

Quelle belle histoire

Le Monde n’en fera jamais assez, pour un homme comme ce beau sénateur auxcernes bleutés. Et tellement bon français avec cela, on lui donnerait le bonSarkozy sans confession

Nous serions à la place de Malek Boutih nous n’hésiterions pas trente secondes,ce serait non à la présidence de la Halde, non au rôle de supplétif utile de la Sarkozye.

Jean Bachèlerie

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