" Poser des limites à l’expression de la contestation" déclare Laurent Berger
Laurent Berger dans le JDD franchit un nouveau pas dans la soumission au Medef, il ose déclarer, lui le démocrate" , qu'il faut poser des limites à la contestation!
Si Manuel Valls, Gattaz et le Medef étaient en manque d'idées, en voilà une qui les comblera d'aise.
Non content d'abandonner les salariés lors de chaque bataille importante, Laurent Berger se présente clairement comme un supplétif du patronat et du gouvernement.
Alors que la CFE CGC a rejoint FO, la CGT, Solidaires, la FEN, l'UNEF, l'isolement de la CFDT ne le gêne pas, ni le fait que certains syndicats de la CFDT participent aux manifestations.
Que peut on penser d'un syndicalisme qui ne défend pas les conquêtes sociales durement acquises, qui ne défend pas les salariés, rappelons que 75% des français sont contre la loi travail.
Cet entretien au JDD révèle le vrai visage du réformiste Laurent Berger , en fait du contre réformiste L Berger. Non seulement il se révèle néolibéral, mais pire il est un néoconservateur décomplexé.
La présidence Hollande un peu comme les années noires de 1940-45 aura été un révélateur . Elle aura montré le vrai visage de ceux qui prétendent défendre la démocratie, les libertés et le travail.
Laurent Berger occupe une place et entend bien la faire prospérer, comme avant lui Nicole Notat et son agence notation qui dévore son capital et est toujours renflouée par la Caisse des dépôts et les multinationales qui sont aussi ses clientes, comme Chérèque, inspecteur général des affaires sociales, et à la tête du club de réflexion néoconservateur Terra Nova qui se prétend bien sûr de la gauche moderne!