Un bref regard sur la presse du jour souligne l'angoisse, les angoisses que nous devons assumer.
Mission impossible du pape pour Libé qui souligne la perte d'influence de l'église catholique en France, Comment sauver le parti communiste, ou comment sauver un idéal, le parti qui l'a porté si longtemps est aussi en perte d'audience, La laïcité positive que vient promouvoir le pape dans une contre offensive, aidé par son porte-parole Sarkozy, qui en un peu plus de douze mois a prouvé aux français, aux européens et au monde entier, que l'agitation ne peut tenir lieu de convictions, ni de politique durable..
Le 11 septembre sept ans de réflexion et pas de conclusion (Rue 89) souligne qu'il ne suffit pas de réfléchir beaucoup pour conclure. Médiapart avec "Si la star Carlos Ghosn était un mauvais PDG? " Poser les bonnes questions aide à résoudre un problème.
Enfin Le Monde qui perd ses journalistes, ses dirigeants, ses reporters, n'a pas tout perdu: Après la plupart de ses confrères, il s'interroge sur le stress au travail et ose, si , si rapporter les propos du Docteur Dominique Huez, auteur d'un livre le stress au travail passionnant: "le stress au travail est lié au mode de management actuel".
Le fil de cette revue de presse, nous vivons dans un monde en crise, ces crises provoquent des angoisses. Soit nous les acceptons comme angoisse, en recherchons les causes, puis les remèdes, soit on se réfugie dans l'irrationnel, la croyance en un dieu tout puissant qui ne pourrait qu'être catholique et parler latin, promoteur d'une laïcité positive, le pape nous expliquera sûrement ce qu'est la laïcité négative, vous l'avez compris la laïcité positive est à la laïcité ce que le canada dry est au whisky. Vive le pape, vive la contre réforme, vive Sarkozy et son néo conservatisme qui n'est qu'une version "relooké" de la politique réactionnaire.
Cette politique néo conservatrice, réactionnaire, est aussi le résultat de l'impuissance de la gauche: la parti communiste, à s'émanciper du soviétisme, puis d'un vocabulaire et d'une approche manquant de renouvellement. Ce qui est vrai pour nos camarades communistes, l'est tout autant si ce n'est plus pour pour nos copains socialistes, il paraît que le mot camarade est ringard!
Ce parti est une cour de récréation où le jeu consiste à être le plus fort envers et contre tous et à n'importe quel prix. Car les leçons de l'histoire, le parti socialiste n'a pas le temps d'y prêter attention. Tout occupé à la conquête du graal, les féodaux et leurs maigres troupes, ne réfléchissent plus depuis longtemps. Ils ont trouvé la martingale: suivre les modes politiques: à la place de socialisme, un gros mot si peu moderne, ils lui préfèrent, pour la majorité d'entre eux, l'adjectif social et en le disant ou non, ces ténors y ont accolés pour ne pas passer pour archaïque l'adjectif libéral, le tout s'appelle, ne riez pas la stratégie de la triangulation, ils sont morts étranglés trois fois!Ils attendent avec impatience la quatrième, ce sera la bonne.
Revenons en à notre fil conducteur, la réalité, est plus forte que la fiction, que la religion qu'elle soit catholique, du marché ou autre.
La réalité, c'est un monde qui n'a jamais été aussi riche, qui pourrait vivre en paix, presque heureux, mais pour cela, il faudrait un peu d'humilité, ne pas vouloir le pouvoir pour le pouvoir, mais le pouvoir pour faire progresser l'humanité, afin que nul ne meure de faim, ne soit poursuivi ou fiché pour ses opinions, partager les richesses produites par tous et non uniquement pour les actionnaires. Bref il faudrait que nous apprenions à comprendre le monde dans lequel nous vivons au lieu de nous laisser enfumer par les fausses solutions, l'irrationnel, l'égoïsme, l’occident chrétien, le monde civilisé, bref, il nous faudrait accepter de voir le monde telle qu'il est devenu, pour l'avoir abandonné à des apprentis sorciers, fiers de leur égoïsme qu'ils nomment individualisme. Laissons le mot de la fin à Pierre Marcel de Libé: « Tout en menteries et faux semblants: la différence entre la dictature, (ce 11 septembre fur aussi l'anniversaire du coup d'état de Pinochet soutenu par….. je ne veux passer pour un... primaire) , et le sarkozysme: C’est que le second met du rouge à ses lèvres menteuses.
Bonne fin de semaine comme disent nos amis québécois,
Jean Bachèlerie