Stopper la contre révolution, pour mettreune bonne gauche à Sarko et ses alliés,

Mediapart alivré la meilleure analyse du Sarkozysme,qui s'est présenté comme une rupture, mais qui est en fait une nouvelletentative de contre révolution.
Depuisla 1° République, il y a eu la restauration, puis Napoléon III, la III°République et la dernière tentative l'Etat français qui a duré de 1940 à 1944,avec la V° République il y a le Sarkozysme, aucune Contre révolution ne s'est inscrite dans la durée, la pluslongue fut Napoléon III.
Nouspouvons donc légitimement nous battre pour stopper cette tentativedémocratiquement jusqu'en 2012. Si en 2012, nous échouons, nous ne pourronsnous en prendre qu'à nous mêmes.
Notre devoir de lecteurs éclairés et defaire connaître le seul média qui a analysé en profondeur le Sarkozysme et quifort justement le décrit comme une contre révolution. La contre révolution néo-réactionnaire, ce qui est un oxymore: unecontre révolution est toujours réactionnaire. Mais comment définir le néolibéralisme autrement que comme une idéologie etun système néoréactionnaire?
Notredevoir d’homme libre est de contribuerau développement du seul quotidien digne de ce nom, critique et indépendant. Nous devons faire connaître ce livre pour utiliserefficacement la seule arme que personne ne peut nous enlever l'intelligence.
Albert Camus dans sa lettre à un ami Allemand 1943-44nous explique : "Vous(Allemands) combattez au contraire contre toute cette part de l’hommequi n’est pas à la patrie. Vos sacrifices sont sans portée, parce que votrehiérarchie n’est pas la bonne et parce que vos valeurs n’ont pas leur place. Ce n’est pas seulement le cœur qui est trahi chez vous. L’intelligenceprend sa revanche. Vous n’avez pas payé le prix qu’elle demande, accordéson lourd tribut à la lucidité. Du fond de la défaite, je puis vous dire que c’est cela qui vous perd »
Il suffitde donner à Vous le sens (amis de droiteextrême, Sarkoziste) et cette phrase s’applique au Sarkozisme. Ce qui le perdra, c’est que nul retour enarrière n’est possible, la contre révolution nazi a échoué, le pétainisme aéchoué, le Medef, M.Kessler et sesamis ont écris le programme de Sarkozy : détruite l’état social mis enplace par le CNR en 1945.
L’intelligence prend toujours sa revanche. Demain nous appartient, mais il nous appartient de mettre le plusrapidement possible un terme aux souffrances infligés aux français (95% d’entreeux) par les dominants devenus néoréactionnaires, contre révolutionnaires.
Jean Bachèlerie