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Billet de blog 17 février 2013

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Oubli ou embarras pourquoi la grande presse n’a pas beaucoup évoqué le discours du président Obama ?

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Oubli ou embarras pourquoi la grande presse n’a pas beaucoup évoqué le discours du président Obama ?

La semaine passée, un évènement essentiel de la vie politique américaine, s’est produit comme chaque année, le discours sur l’état de l’Union. Discours important car aux Etats Unis l’important pour un président américain est de faire un deuxième mandat, pour mener la politique qu’il souhaite imprimer à l’hyperpuissance.

Au cours du premier mandat, le président pose les bases de sa politique, sans brusquer les choses, de façon à être réélu, pour mener sa politique.

Le discours du Président Obama est révélateur de profonds changement:

la politique économiquepasse avant la politique budgétaire, la fin de l'austérité:" l'austérité n'est pas une politique économique" avec la nécessaire augmentation des revenus u travail,  l' élargissement de la classe moyenne  à une partie toujours plus large de   de la société américaine,

  la politique industrielle qui devient une priorité,

la politique fiscale, une grande réforme en supprimant les niches et en rendant l’impôt plus juste, les familles friches devant payer proportionnellement à leurs revenus, la priorité donné à la protection sociale, grâce à la réforme fiscale et à des ajustements mineurs,

la politique étrangère, qui consiste d’abord à signer deux traités : un traité partenariat transpacifique avec les pays d’Asie pour faciliter les exportations américaines, et un autre le traité transatlantique avec l’Europe portant sur l’investissement et le commerce qui permettra de créer des millions d’emplois hautement qualifiés en AmériqueNous voilà prévenus !

Peut être faudrait-il adresser la traduction de ce discours à François Hollande, Angela Merkel et autres ainsi qu’au président Van Rompuy et Barroso pour leur ouvrir les yeux. ils se rendraient compte qu'ils assassinent notre avenir à tous!

  Extraits « La constitution ne fait pas de nous des rivaux à la conquête du pouvoir, mais des partenaires pour le progrès. Ma mission est de vous décrire l’état de l’union, la mission de nous tous est de l’améliorer.  Nous avons lutté contre la récession rampante, et nos entreprises ont créé 6 millions d’emplois. Nous achetons plus de voitures américaines, que dans les cinq années précédentes, et importons moins de pétrole que dans les 20 dernières années.

Ensemble nous avons vaincu la crise, nous pouvons dire en confiance que l’état de l’union est plus fort aujourd’hui. Mais Nous sommes rassemblés ici et savons que des millions d’américains ont travaillé dur sans être récompensé. Notre économie crée des emplois, mais beaucoup trop de gens ne peuvent trouver un emploi à temps plein.

Les profits des entreprises ont explosé atteignant des records historiques, mais depuis plus d’une décade, les salaires et revenus ont à peine bougé. La mission de notre génération est de rallumer le vrai moteur de a croissance de ’économie américaine : une classe moyenne s’élargissant et améliorer son niveau de vie.

C’est notre mission inachevée de restaurer l’accord fondamental qui a permis de construire ce pays, l’idée que si vous travaillez dur, faites face à vos responsabilités, vous pouvez améliorer votre niveau de vie, d’où que vous veniez, quel que soit votre apparence ou qui vous aimez

. C’est notre mission inachevée de nous assurer que ce gouvernement travail au service du plus grand nombre et non pour quelques heureux élus, qu’il encourage la liberté d’entreprendre, récompense l’initiative individuelle et ouvre les portes à chaque enfant de réussir dans cette grande nation.

Le congrès a voté une loi disant que si les deux partis ne peuvent s’entendre pour atteindre un déficit global équivalent 3 trillion de dollars de coupes budgétaires interviendront automatiquement dès cette année. Ces coupes sévères et arbitraires pourraient annihiler notre politique de défense, dévaster des priorités comme l’éducation, l’énergie et la recherche médicale. Elles ralentiraient notre sortie de crise, couteraient de centaines de milliers d’emplois.

C’est pourquoi démocrates, républicains, chef d’entreprise et économistes ont déjà dit que ces coupes connues ici à Washington sous le nom de mise sous séquestre, sont une très mauvaise idée.

Certains membres du congrès ont proposé d’éviter les coupes dans le budget de la défense en procédant à des coupes sévères plus dans l’éducation, la formation professionnelle laprotection sociale, cette idée est encore pire.

Oui le poids des dépenses de santé à long terme est dû au vieillissement de la population. Et ceux qui ont vraiment besoin de ces programmes de sécurité sociale doivent accepter une réforme raisonnable. Mais nous ne pouvons demander aux personnes âgées et aux familles de travailleurs de supporter la totalité de l’effort de réduction du déficit, tout en  refusant de demander plus au plus riches et plus puissants.

Nous n’ouvrirons pas la classe moyenne simplement en faisant supporter les couts de la santé ou de la scolarité par les familles qui se battent déjà ou en forçant les localités à licencier toujours plus d’enseignants et de policiers ainsi que de soldats du feu.

Chacun comprend que nous ne pouvons pas réduire simplement notre niveau de vie. Tout le monde sait que la croissance d’une grande économie réclame une approche équilibrée de réduction du déficit, avec une juste répartition des coupes et des revenus, chacun doit faire un juste effort

Nous réduirons les subventions aux entreprises pharmaceutiques, demanderont plus aux familles riches. Nous devons supprimer les niches fiscales: Pourquoi devrions-nous faire des coupes plus profondes dans l’éducation et la protection sociale, simplement pour protéger des intérêts privés bien spécifiques est ce juste ?

Pourquoi la réduction du déficit est une urgence aussi primordiale, justifiant des coupes dans la protection sociale, sans mettre un terme aux niches fiscales ? Comment cela va –t-il promouvoir la croissance ? Le peuple américain mérite une fiscalité qui soutient les PME , les dispense de passer du temps à remplir des formulaires , et même plus en réduisant les dépenses en matière de conseil fiscal, une fiscalité qui garantit que les milliardaires, même soutenus par des comptables puissants ne réussiront pas à payer moins d’impôts que leur secrétaire, qui travaille dur, une fiscalité qui réduit les aides pour délocaliser à l’étranger, et payer moins d’impôts, que les entreprises et industriels qui créent des emplois ici chez nous….

La plus grande nation du monde, ne peut continuer à conduire ses affaires en transférant la crise d’une industrie à l’autre. Nous ne le ferons pas.

Le peuple américain a travaillé dur pour sortir de la crise. La plupart d’entre nous sont d’accord sur le fait que réduire le déficit est une partie de notre travail. Mais soyons clairs : la réduction du déficit seul ne fait une politique économique. Une économie en croissance, qui produit des biens, des emplois pour la classe moyenne, c’est cela notre étoile du nord qui guide nos efforts.

Chaque jour nous devons nous poser 3 questions : comment attirer plus d’emplois ? Comment doter notre peuple de savoir-faire, dont ils ont besoin pour occuper ces emplois ? Comment s’assurer que le dur labeur permet de vivre décemment ?

Notre priorité des priorités est de faire de l’Amérique un aimant attirant de nouveaux emplois et de nouvelles usines. Après avoir réduit les emplois pendant plus de 10 ans, des entreprises ont créé 500000 emplois au cours des trois dernières années. Caterpillar rapatrie des emplois du Japon. Ford rapatrie des emplois du Mexique. Et cette année Apple va produire de Macs de nouveau en Amérique Enfin si nous voulons offrir les meilleurs produits, nous devons investir dans la recherche. Chaque dollar investit dans la géographie du génome humain nous a rapporté 140 dollars. Maintenant t nous devons atteindre un niveau de recherche et développement que nous n’avons plus atteint depuis les grandes heures de la conquête spatiale. Nous avons absolument besoin de ces investissements….

D’autre part même si nous protégeons notre people, nous devons nous souvenir qu’aujourd’hui, le monde n’est pas seulement un danger, il présente des possibilités. Accroître les exportations américaines, soutenir l’emploi américain, pour mieux pénétrer les marchés émergents d’Asie, nous avons l’intention de conclure  les négociations de partenariat transpacifique. Et ce soir je vous annonce que nous avons lancé de larges discussions pour signer un traité de partenariat d’investissement et de commerce transatlantique, avec l'Union européenne,  car c’est un accord juste et de libre échange dans la zone transatlantique qui favorisera la création de millions d’emplois bien payé aux américains.

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