L'Union Européenne: la crise du modèle néolibérale
Les nouveaux pays membres de l'Union Européenne: les pays baltes dont on nous a tant vanté les succés économiques, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie sont au bord de la faillite.
Le résultat de 20 ans de politiques de concurrence, libre et non faussée, de désengagement de l'état, de démantèlement des services publics, d'encouragement au dumping social et fiscal est devant nous des états en quasi faillite.
Rappelons nous l'Espagne, le Portrugal, la Grèce et l'Irlande, lorsqu'ils ont rejoint l'Union Européenne, ont bénéficié pendant prés de 20 ans d'aide massive, allant jusqu'à 1% du PIB pour le Portugal et l'Irlande. c'était au temps où l'idéologie néolibérale ou plutôt néo réactionnaire ne régnait pas en maître à la Commission Européenne.
L'échec de l'intégration des pays d'Europe centrale et Orientale est avant tout un échec idéologique. Il souligne l'aberration des politiques monétaristes, de la politique de l'offre, des privatisations à tout va. L'Union Européenne va payer l'addition. N'attendons rien de la Commission Européenne toujours aveuglée par son néoconservatisme et son orthodoxie monétariste.
Saisissons les élections européennes pour demander des comptes à la Commission, à Barroso, le servile président de la Commission, à Trichet et à la BCE. Dénonçons les politiques de concurrence effreinée (libre et non faussée): depuis quand le dumping fiscal et social ne serait il pas une atteinte à la concurrence, plus dommageable que la circulation libre des marchandises ?
Au nom de l'intérêt des multinationales sans doute qui profitent de subvention pour délocaliser en Europe Centrale pour mieux exploiter la misère du peuple et de ses états, avant de partir pour d'autres horizons.
Cette Union Europe qui s'est reniée en devenant un grand marché ouvert à tout vent, en renonçant faire de l'Europe une puissance politique et sociale indépendante et non soumise à l'Alliance Atlantique eta aux marchés financiers.
Pour la commission comme pour les dirigeants néoréactionnaires européens, partisans des contre réforme libérales, les hommes ne comptent pas, il suffit de constater la fermeture des frontières aux immigrants, la fin de la politique d'aide au développement en Afrique, la priorité est aux multinationales, aux profits et non aux hommes.
Jean Bachèlerie