République, démocratie et liberté depenser,
Égalité des citoyens dans l'accès àl'information.
Démission du politique, soumission de l’opinion.
La déontologie,la vertu, l'éthique, le respect de l'autre, du citoyen et l'expert. Voilà lesmaîtres mots avec n’oublions pas la bonne gouvernance
La crisefondamentale, que traversent nos sociétés, nos pays, la démocratie, la Républiquene vient pas de nulle part, selon les experts et avec une bonne gouvernanceelle sera vite oubliée.
Qu’en pensentles 10% de chômeurs ? Les salariés pauvres, les salariés menacés de perdreleur travail, victime du stress, d’un harcèlement, de mauvaises conditions detravail. Comment la souffrance au travail est elle tolérée, dans nos paysdémocratiques sortant les droits de l’homme pour les autres, oubliant que leursvoisins ne connaissent pas les droits de l’homme ou les voient régresser chaquejour un peu plus au travail ; que ce soit à l’usine, dans les bureaux oudans les champs de l’agriculture industrielle.
Pourquoi, cesquestions ne sont pas les priorités d’aujourd’hui. Pourquoi chaque jour l’étatsocial est démolit systématiquement ? Pourquoi les experts ne pensent querentabilité à court terme, ne voient dans le travail qu’un coût à réduire, sansmesurer les conséquences économiques, sociales et industrielles d’un teldiscours, d’une telle idéologie réactionnaire ?
L'abandonpar les hommes politiques tous partis confondus de l'économie auxexperts, de la finance aux banquiers et aux marchés, la soumission progressivede l'économie non plus aux experts mais aux marchés, la négation de la viesociale, de l'existence des salariés par l'idéologie du management néoréactionnaire (néolibéral), la soumission du monde de l'entreprise, saréduction aux seuls actionnaires, au capital et aux dirigeants actionnaires,avec la norme défini par les experts d'un rendement minimal de 15% aprèsimpôt quand ce n'est pas 25% pour les établissements financiers ont précipiténos pays, nos continents, dans la plus grave crise de l'histoire de l'humanité,certains les experts continuent leur travail d'euphémisation en rajoutant depuis1929, nous ne savons pas si les experts en 1930 ont écrit la plus grave crisedepuis 1895 !
La dérivenéoréactionnaire, se manifeste par l’attaque permanent de la démocratie, au nomdes experts, à chaque problème ses experts, et pas n’importe lesquels, ceux quipensent comme le courant dominant, les dominants.
Enregardant l’histoire récente, nous nous apercevons, que les années trentevirent fleurir la fascination pour les régimes dits forts, qui ne perdaient (pasleur temps en débats forcément inutiles. A cette époque la technocratie fit sespremiers pas, elle s’appelait au bon temps du régime fort qui devait sauver la France,la synarchie. C'est-à-dire l’élite des grandes écoles de l’époque : l’X,sciences po, les écoles de commerce, les spécialistes du droit, en économie.
L’avantagede la montée de l’e »expertise et des experts, c’est qu’elle permet deconserver les apparences d’une information qui fait autorité, et dans la mesureoù seule les experts dominants, ou plutôt au service des dominants, ont droit àla parole dans les grands médias, l’illusion d’un débat entre experts en pleinaccord sur le fond, finit de vider la démocratie de son sens.
Citoyen malinformé et ou désinformé, médias appartenant aux dominants ou sous leur influence, stigmatisation et ou exclusion des experts ethomme politiques classés comme ringard, archaïque, extrémiste, …font que lecitoyen doute malgré tout de plus en plus, d’où la montée de l’abstention, queles partis dit de gauche, comme le PS ne veulent pas voir, et donc évitent d’en étudier les raisons.
Car viderla démocratie de son sens, de son contenu, c’est faire le lit de la dictaturedes marchés financiers, des experts qui servent le même discours lénifiant dela résignation de la soumission, il n’y a pas d’autres solutions !
Tout cemonde en affaiblissant sans cesse la démocratie et ses mécanismes, la nécessitéd’une information la plus large possible, l’organisation de débat réel et nonde faux débats, ont réussi la performance de conduire le monde au bord duprécipice, et lui font traverser la plus grave crise de l’histoire de l’humanité.
Comment desexperts sérieux et lucides, donc critiques, peuvent ils refuser de voir que lemonde n’a jamais produit autant de richesses, et connaît la misère, la famine,les travailleurs pauvres qui avaient disparu de notre pays, comme des pays de l’unioneuropéenne, durant les trente glorieuses, comment le retour d’un chômage demasse structurel de 8 à 10% au cours des30 dernières, est il admissible dans nos sociétés, riches en hommes formés, entechnique, en niveau culturel,, comment un tel gaspillage, une telle souffrancepeuvent ils êtres infligés aux dominés ? (80% de la population) ?
Comment larégression a-t-elle gagné toutes les couches de la société des ouvriers,employés, cadres, professions indépendantes, sans qu’aucun des expertsdominants n’aient une explication, et non cette logorrhée lénifiante, visant àla soumission par le discours, au lieu de la force brute comme dans les annéeset-trente.
Comment nepas voir que les progrès des sciences humaines : psychologie, sociologie,sciences sociales sont détournées de leur but faire progresser l’humanité, permettreà tous les hommes de vivre mieux, pour n’être utilisé qu’au service de la manipulationdes personnes : direction de la communication dans les entreprises=direction de la propagande, direction des ressources humaines = réduction de l’humainà ses seules ressources définies par le « marché » du travail !,management par le stress, harcèlement, accroissement des inégalités, lesdominants 2% de la population dans nos pays comme dans les entreprises, gagnentdes salaires invraisemblables 150 smic, trois cents smic, 500 smic, plus lesbonus, les stocks option, et au nom de la risquophilie cher à D. Kessler et auMedef, golden hello , parachute dorée,et retraite chapeau.
Que des hommes politiques de droite enmajorité adhèrent à cette idéologie néoréactionnaire donc anti démocratique etrépublicaine, ne surprend pas tellement, mais que le plus grand parti dit degauche en France adhèrent à ce discours de la réforme, alors qu’il s’agit decontre réformes laisse perplexe.
Les socialisteset les sociaux démocrates ne seraient ils pas entrain de soutenir une modernitéqui ressemble fort à une régression, des politiques néoréactionnaires sans s’enrendre compte comme Monsieur Jourdain et la prose ?
Jean Bachèlerie