Il y a deux ans Arnaud Montebourg était le chantre de la démondialisation, le promoteur de la réindustrialisation du pays. Où est passé Arnaud Montebourg? il est dit on membre d'un gouvernement qui privilégie la politique de l'offre à une politique industrielle plus nécessaire que jamais.
il est membre d'un gouvernement qui préfèrent défendre les banques plutôt que l'industrie.
Le résultat de la politique de l'offre alliée à l'austérité ne se fait pas attendre. La désindustrialisation s'accélère. dernier exemple en date l'un des fleurons de l'industrie française: Alsthom risque de passer sous contrôle américain au pire, sous contrôle allemand au mieux.
Le rapport avec l'austérité budgétaire est évident lorsque l'on se sait qu'Alsthom est un fournisseur de centrales électriques et de trains à grande vitesse. Pas d'investissement dans les infrastructures et Alsthom voit son activité se réduire. Les dirigeants et actionnaires n'ont pas d'autre but que la profitabilité, la profitabilité baisse, alors vendons, c'est cela la soumission aux marchés financiers.
Qu'a fait l'état stratège dont les sociaux libéraux au pouvoir et les libéraux nous rebattent les oreilles?
La politique d'austérité bénéficie aux grands groupes anglo saxons ou allemands.
Qu'a fait Arnaud Montebourg pour prévenir ce désastre?
Que dit il du marché transatlantique qui achèvera l'industrie française, qui mettra un terme à toute volonté de construire une Europe indépendante?
Arnaud Montebourg s'est- il résigné ou simplement a-t-il rallié le vent social libéral dominant.
La crise d'Alsthom illustre à la perfection les conséquences d'une politique économique et sociale irresponsable. Elle affaiblit le secteur productif, elle affaiblit notre économie pour la plus grande joie de nos voisins allemands et des multinationales anglo-saxonnes.
C'est cela que François Hollande et Manuel Vals appellent redresser le pays!
Pour redresser le pays il faut définir et mettre en place une politique industrielle, arrêter de considérer le travail comme un coût et le capital comme producteur de richesse. Alors que c'est le contraire, c'est le travail qui produit de la valeur ajoutée.