Mélenchon tête de turc ? Front de gauche morose ou maux rouges ? Il est de bon ton de mettre les rieurs de son coté, c’est de bonne guerre. En revanche après un article les lendemains moroses… et une tendance à critiquer unilatéralement toute tête ou idée qui dépasse à la gauche du PS ou de Terra Nova, en tant que lecteur je m’interroge sur l’objectif poursuivi. Stéphane Alliés s’interroge t il sur le succès indéniable du front de gauche ? Pourquoi oublie t il de faire une enquête sur les motivations des électeurs, leurs origines sociales, culturelles et politiques ? Pourquoi ne s’interroge t il pas sur les motivations de ses électeurs qui durablement ont décidé de tourner le dos au PS ? Pourquoi Stéphane Alliès ne s’interroge t il pas sur la naissance de partis de gauche, ou à la gauche de la sociale démocratie ? La sociale démocratie ne traverse t elle aucune crise ? Est-elle rayonnante de bonheur dans une mondialisation abondamment heureuse ? Enfin pourquoi ne montrer aux lecteurs que l’arbre qui cache la forêt ou souligner la petite phrase sur laquelle les journalistes bien pensants vont gloser pendant des jours voir des semaines, pourquoi ne parler d’un homme politique respectable en ces termes « Il faut tout de même relativiser l'acrimonie mélenchonesque, vécue par les journalistes de presse écrite qui le suivent régulièrement, comme une partie du personnage, caractériel et excessif, qui s'est aussi construit un personnage médiatique sur cette façon bien à lui de «conflictualiser» ses relations avec la presse. Pour l'anecdote, l'auteur de ces lignes ne résiste pas à narrer deux tranches de vie commune avec «le héraut de l'autre gauche», qui se rêve tour à tour en Oskar Lafontaine ou en Evo Morales de la vie politique française. » Je ne crois pas que sont des méthodes qui grandissent celui qui les utilise. Que J L Mélenchon ait son caractère, quel est l’homme politique sans caractère, est une chose, mais vous avez des comptes à régler : » La première eut lieu en marge d'un meeting aux européennes, quand il se précipita vers une consœur, en lui lançant, mi-débonnaire mi-sérieux: «Vous, on est fâché! Mais je ne sais plus pourquoi…» La seconde conclut un entretien réalisé par Mediapart à l'automne dernier, après plus d'une heure de dialogue par webcams interposées. Inquiet devant le refus de lui faire relire l'interview avant publication, il dit alors: «Bon, je vous fais confiance pour édulcorer certains de mes propos. Ce n'est pas de vous que j'ai peur, mais de moi…» ce qui semble être le cas, peut être devriez vous vous interroger sur vos a priori à l’égard tant de J L Mélenchon que de la gauche de gauche. Médiapart est il le lieu pour régler vos comptes ou ceux de vos consœurs. Un fait est clair, votre crédibilité concernant vos analyses de la gauche de gauche et de ses leaders est profondément atteinte. Un journal comme Médiapart, ne doit pas avoir de comptes à régler avec un homme ou une femme, un parti ou un mouvement opposé au sarkoberlusconisme, le véritable adversaire est cette contre révolution rampante, et alimenter la division au sein de la gauche, est sans doute le meilleur service que vous puissiez rendre au sarkopétainisme ou au Berluscomussolinisme, la révolution conservatrice existe, elle a commencé avec le bonapartisme, s’est poursuivie avec la restauration, puis napoléon le petit , a refait surface en Italie, Portugal, Allemagne et Espagne dans les années 20-30 et a gagné la France en juillet 1940 jusqu’en août 1944. C’est l’approfondissement de ce retour d’un passé qui ne passe pas et les interrogations sur l’impuissance de la gauche de gouvernement voire sa démission va à cette révolution, démission, puis soumission parfaitement illustrée par Tony Blair, Gerhard Schroeder, Pascal Lamy, DSK, J L Zapatero, Gordon Brown, le PSE, qui s’allie sans état d’âme pour des postes avec les conservateurs du PPE… Cher Stéphane Alliès nourrissez un débat, mais ne stigmatisez pas les femmes et homme de la gauche de gauche, leurs idées et leurs électeurs, c’est une force montante en Allemagne, en France et demain dans d’autres pays. Depuis 1978 les salariés souffrent trop de la révolution conservatrice, et de l’indifférence des élites médiatiques et de la sociale démocratie soumise partout à la mondialisation heureuse pour qui ? Jean Bachèlerie
Billet de blog 30 mars 2010
Melenchon tête de turc? le front de gauche Morose ou maux rouges ?Mélenchon tête de turc de Stéphane Alliès ? Il est de bon to
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