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Billet de blog 30 novembre 2008

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Le parti de Gauche: offrir un avenir aux oubliés de la mondialisation heureuse

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Parti de Gauche: un avenir pour la justice sociale,la solidarité, le progrès et une Europe démocratique, indépendante et sociale.

Hier parmi les orateurs de la fondation du parti de Gauche à Saint Ouen, devant 3000 personnes, un orateur a déclaré pourquoi le Parti de gauche, parce que nous voulons rester socialistes. Nous n'avons pas quitté le parti socialiste, le parti socialiste s'est éloigné de son idéal socialiste, au nom d'un réalisme de soumission, au nom d'une stratégie de résignation, comme l'ensemble de la sociale démocratie, qui s'est ralliée sans états d'âme aux politiques néolibérales de contre réformes sociales.

Démissionnant ainsi devant les dominants au nom d'un nécessaire consensus, préférable à la lutte pour nos idées, pour les conquêtes sociales, pour la poursuite du progrès social et non le ralliement à peine déguisé au néo conservatisme, qui en fait n'est que néo réactionnaire, tant les politiques qui le fondent sont régressives socialement, mettre à bas les conquêtes sociales, démonter l'état social, économiquement en prêchant l'équilibre budgétaire, chers aux économistes conservateurs, que dénonçaient dés les années 30 Pierre Mendès France, cette politique économique de rentier, qui ne croit pas en l'avenir mais en ses intérêts de rentier.

Cette démission conduit à la régression démocratique, où ce que le peuple a voté par référendum non au TCE, est réintroduit par voie parlementaire au mépris des électeurs. Cette démission au nom de l'expertise et de l'indépendance des experts soigneusement sélectionnés pour leur conformisme et leur allégeance à la pensée dominante, aux intérêts des actionnaires, des managers et de leurs stocks options, des dirigeants de grandes entreprises multinationales.

Le résultat nous l'avons sous nos yeux, le marché et la concurrence libre et non faussée devaient nous garantir la croissance, le plein emploi et l'Eden des néo libéraux.

Nous avons, le retour de l'état pour secourir les banques multinationales, qui avec leurs exigences de rendement de 15%, puis 20¨%, et 25%, tout en faisant régresser la part des salaires de plus de 10% dans le PIB. En mettant au chômage au nom de la nécessaire flexibilité et de la compétitivité de plus en plus de salariés.

Cette économie qui n'était plus au services des femmes et des hommes mais du seul capital est en faillite.

Que disent les sociaux démocrates européens? Que proposent-ils?

Rien ou presque, reconduire Barroso, l'ineffable Mr moins de la Commission Européenne, souriant et soumis aux dominants.

La social-démocratie ayant renié l'intervention de l'état, pour lui préférer la privatisation, y compris des services publics a perdu toute crédibilité, en promouvant les politiques de flexibilité du marché du travail, de réduction des coûts du travail: salaires, côtisations sociales et fiscalité, elle a permis le retour du travail précaire et des travailleurs pauvres.

Cet échec, cette perte de convictions, cette résignation ont fait perdre à la sociale démocratie toute crédibilité.

Les femmes et les hommes salariés ont besoin d'un parti qui les défendent, qui redonnent un sens au mot de solidarité, partage des revenus, démocratie, progrès social, en étendant la démocratie aux entreprises, en promouvant les services publics garants du lien social et de l'aménagement du territoire, barrage aux exclusions. Les salariés ouvriers, employés et maintenant cadres comprennent que le discours dominant est une imposture, une trahison. Le parti de Gauche veut leur redonner la confiance en l'avenir pour eux et leurs enfants en développant une économie qui protège la nature, notre bien à tous.. La gauche est de retour partout en Europe, après l’Allemagne, la Hollande, voici la France avec le parti de Gauche..

Jean Bachèlerie

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