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Billet de blog 30 décembre 2013

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Lettre ouverte de Cap à Gauche Corrèze au Président de la République

Monsieur le Président,Cap à Gauche 19, rassemble en Corrèze les militants et sympathisants de la gauche fière de ses valeurs. Les adhérents et amis de Cap à gauche ont contribué à votre élection. C’est pourquoi nous vous adressons cette lettre.

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Monsieur le Président,

Cap à Gauche 19, rassemble en Corrèze les militants et sympathisants de la gauche fière de ses valeurs. Les adhérents et amis de Cap à gauche ont contribué à votre élection. C’est pourquoi nous vous adressons cette lettre.

 Nous promouvons la démocratie, les idéaux de gauche et du socialisme. Parmi ces idéaux il en est d’essentiels à la vie d’une démocratie : la liberté de la presse en fait partie.

Certains parmi nous sont des lecteurs de Mediapart,  le seul journal internet, indépendant porté par ses 80 000 lecteurs.

Ce média unique, vit de la fidélité de ses lecteurs. Il est indépendant car il ne fait pas appel à la publicité, comme la plupart de ses confrères de la presse écrite.

Mediapart a joué un rôle essentiel dans la critique du Sarkozysme, grâce au talent et à la pugnacité de ses journalistes et dirigeants. Ce rôle il continue à le jouer inlassablement, la liberté est à ce prix, et sans liberté d’opinion et liberté de la presse, il n’y a plus de démocratie vivante.

Les services du ministère des finances font preuve à l’égard de Mediapart d’une célérité dans leur contrôle et dans la prise de sanction sans équivalent. Cette attitude est surprenante, lorsque l’on connaît l’ampleur de l’évasion fiscale et la lenteur des procédures engagées.

Que reproche Bercy à Mediapart : le paiement d’une TVA à 2,1% auquel la presse est assujettie dans notre pays. Bercy invoque une réglementation européenne, qui ignore la presse en ligne  et veut imposer un taux à 19,1%, ce qui revient à tuer ce journal. Le redressement représenterait 3 millions à payer pour 3 exercices auxquels s’ajoutent les pénalités à 4,8% l’an !

L’avocat de Mediapart, déclare  « Le taux réduit de TVA pour la presse aujourd’hui à 2,1 % répond à cette particularité de la presse qui est un véritable impératif démocratique. Il n’existe aucune raison en droit pour discriminer la presse en ligne. Bien au contraire, le droit exige une harmonisation immédiate du régime fiscal de la presse, sans faire intervenir une quelconque spécificité des supports. »

Alors pourquoi cet acharnement manifesté par la célérité du contrôle et de la sanction.

Bercy veut il tuer Mediapart, en raison des investigations qu’il mène et des analyses qu’il fait de la politique économique menée par le ministre  et son administration?

Dans ce cas, c’est à vous, Président de la République, de défendre la liberté de la presse et de la démocratie.

Si vous ne le faîte pas, vous laisserez commettre une atteinte gravissime à la démocratie dans notre pays.

Voudriez-vous devenir le président qui aurait réduit la liberté de la presse et de la démocratie dans notre pays ?

Il est encore temps Monsieur le Président de stopper cette mise à mort qui marquerait un tournant l’exercice de vos fonctions.

Nous  vous prions de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de notre considération.

JEAN BACHELERIE   JEAN COMBASTEIL GEORGES MARTEL   Membres de  CAP A GAUCHE 19

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