Merwane Benlazar vient d'être l'objet de la haine anti arabe de la part de la meute habituelle de la fachosphère relayée par l'élite macroniste, Rachida Dati et Nathalie Loizeau. Une fois de plus la France officielle se ridiculise aux yeux du monde, après l'affaire Guillaume Meurice. Il est temps de voter une loi sur les barbes!
En effet, une loi présenterait plusieurs avantages. D'abord montrer aux yeux du monde qu'en France on a conscience des progrès de "la conquête islamiste". Après les foulards, les voiles, les burkini, les abayas, les khamis, les barbes "islamistes" - disent les spécialistes capillo-religieux, ne passeront pas. Avant de prohiber les babouches. Deuxièmement on prendrait exemple sur les Iraniens et les Afghans et on créerait des brigades de la répression du vice islamiste et de la promotion de la vertu républicaine printanière. Munis d'un ruban métrique et d'une paire de ciseaux, ces brigades pourchasseraient tout ce qui dépasse. Trois, on inspirerait une peur salutaire chez les jihadistes, les salafistes et les Frères qui sauront qu'en France si on perdu le sens de l'humour, on ne transige pas sur la bêtise. Quatre, une loi et des brigades anti barbes islamistes conforteront tous ceux qui pensent que la liberté doit être sacrifiée sur l'autel de l'ordre islamophobe. On imagine les coiffeurs-barbiers tenus de dénoncer les clients qui demanderont de tailler leur barbe comme celle de Merwane Benlazar. Ça rappellerait le bon temps des dénonciations sous l'occupation allemande. Après les Juifs ("comment les reconnaître", annonçait une ignoble exposition à Paris occupé), les Arabes, les Musulmans. L'Arabe, le Musulman ont beau faire, l'islamiste et le jihadiste ne dorment que d'un œil. On en revient à l'Espagne et au Portugal au XVème siècle: les Juifs et les Musulmans "convertis" ne le sont jamais.
Vite une loi, qu'on réprime en toute bonne légalité.