L’agence MEDIATOUT (l’agence qui vous dit tout), communique ce 4 avril 501 :
Le laboratoire d’analyses des instabilités de l’université de Tarnac, vient de publier le compte rendu de ses travaux sur le radius retrouvé à l’Île de l’Embrouille. Il s’agit vraisemblablement d’un os appartenant à Monsieur CHRISTIAN, propriétaire semble-t-il éponyme du site où ont été identifiés depuis longtemps les vestiges d’un ancien bagne datant des premières années de notre ère (soit environ 2011 ou 2012 de l’ère chrétienne).
C’est en soumettant les traces d’ADN prélevées sur cet os, à un test de comparaison avec le fichier génétique des « rats », que les chercheurs ont été conduits sur cette piste. Un doute subsiste cependant.»
Nous avons rencontré la jeune Olivia NAM PE PLU, experte en fichiers et Directrice du Département Coopératif des Recherches sur les Instabilités (DCRI) qui nous donne quelques explications :
« L’équipe du professeur I.TROUVEBIEN nous a adressé il y a quelques jours, parmi diverses prises réalisées lors de sa dernière campagne de fouilles archéologiques sur l’Île de l’Embrouille, une montre de marque ROLEX et les restes d’un radius autour duquel le bracelet de cette montre était encore refermé. Selon notre protocole habituel nous avons soumis cet os aux tests de routine avec le résultat que vous connaissez. Je vous rappelle que le fichier source retenu par le test est un très ancien fichier créé à l’occasion de la « fuite des rats », pendant le naufrage du capitalisme néolibéral, dernière période de l’ère chrétienne il y a 500 ans.
Simultanément une deuxième équipe travaillant sur la montre, a pu retrouver, grâce au N° d’identification du modèle et au fichier clients du fabriquant, l’identité de son propriétaire.
Or, cette identité ne correspond pas avec celle de l’os !
Nous savons par ailleurs que les observations faites sur plusieurs ossements retrouvés à proximité de la montre, indiquent outre qu’ils appartenaient tous à la même personne, que celle-ci est vraisemblablement décédée suite à une chute mortelle du haut de la falaise surplombant le site où ces restes ont été retrouvés. A-t-elle été poussée? S'agit-il d'une chute accidentelle? Ou bien était-elle déjà morte quand son cadavre a été précipité dans les flots? Une autre enquête doit s'ouvrir.
De toute évidence l’affaire se corse. Et ce d’autant plus qu’à en croire le fichier ROLEX, le propriétaire de la montre pourrait être un personnage clef des évènements survenus en France à l’époque, en particulier de la célèbre affaire des siphons. A défaut des quelques vérifications multiples et complexes qui s’imposent compte tenu de la relecture des évènements historiques que pourraient justifier nos découvertes, je ne peux pas vous en dire plus pour l’immédiat. »
Et Melle O. Nam Pe Plu, en dépit de l’insoutenable suspens, de suggérer à nos abonnés amateurs d’enquêtes historiques et désireux d’en savoir un peu plus sur cette affaire passionnante et décidément pleine de rebondissements de consulter les précédents épisodes :
Non, non, je te dis que ça risque de pas durer !
« Monsieur, il ne vous reste plus qu’à partir. »
ROLEX : Révélations à l’Université de Tarnac :
Scandale ? Sur la liste grise des trous noirs.
La Principauté Autonome de Neuilly mise à l’Index en liste noire.
Pour sa part, l'agence MEDIATOUT (l'agence qui vous dit tout) reste bien sûr en alerte, pour vous informer la première de l'actualité la plus brulante.
Dernière dépêche: l'Office de Tourisme de l'Amérique Nord (OTAN) proposera prochainement à nos amis américains une visite commémorative et culturelle du vieux Strasbourg sur les pas du dernier président US en exercice avant le grand basculement . Gros succès en perspective.