Celui probablement de ces "quartiers de haute sécurité" qu'insensiblement deviennent peu à peu nos états-nations, en voie d'assumer à marche forcée leur clôture définitive, au "bénéfice" des dérèglements occasionnés par l'emballement planétaire du capitalisme spéculatif... dont la fureur terroriste n'est qu'une manifestation parmi d'autres, extrémisée.
La clôture des "quartiers de haute sécurité" n'est que l'aveu, ou la preuve, de leur vulnérabilité aux dérèglements.
Des dérèglements de toutes sortes, particulièrement tous ceux que l'on désigne aujourd'hui communément sous l'appellation de "dérégulations"... commerciales, fiscales, sociales etc.
Et voilà que de toutes parts, dans la confusion totale de cet autre dérèglement qui perturbe les esprits, montent les "appels à la nation".
- aux vociférations totalitaires et ségrégationnistes d'une extrème droite, tellement droite dans ses botte d'ennemi congénital du "parti de l'étanger", et cultivant avec un tel amour bien compris son fond de commerce,
- aux flagorneries cocardières et démagogies convenues de tous nos gouvernants successifs des deux bords prétendus républicains, parfaitement calibrées et sempiternellement renouvelées avec une parfaite application depuis la nuit des temps de notre Vème république, de 14 juillet en 8 mai et 11 novembre, de Concorde en TGV, de sous-marins redoutables en rafales d'avions, ..., ...
- aux rejets systématiques de la part des mêmes, des responsabilités de leurs échecs répétés sur ces "instances européennes" auxquelles pourtant ils refusent simultanément, avec constance et jalousement, d'abandonner leur droit de veto,
est venu s'ajouter pour un étrange concert à l'unisson,
depuis suffisamment de temps maintenant et avec assez d'obstination
pour que cela commence à porter ses fruits et suffise en tout cas à donner l'ultime caution,
le réquisitoire europhobe et le culte souverainiste déboussolés d'une extrème gauche gauchie,
ânonnés comme une scie sur une branche,
nourri aux sources de la méprise de 2005
et aux "mono-idéismes" bien partagés de quelques mythologues du rétroviseur,
intellectuels idéalistes et irresponsables, ou missionnaires besogneux.
C'est l'unanimité !
Et les amarres sont larguées.
Réjouissez-vous la nation est de retour !
Hosanna ! hosanna ! gloire à la France éternelle.
Patrie de tout et même de Pétain.
La nation s'affirme... dans son propre culte.
C'est un ravissement.
Certes ne convient-il pas trop de gratter.
Le vernis est de piètre qualité et du bourrin brun-intense à l'idiot utile diaphane, les sous-couches plus que disparates.
Le taulier quant à lui se frotte les mains.
Son petit fond de commerce prospère.
Et, dans les "temps de cerveau disponibles", les spots publicitaires et messages subliminaux font mouche.
Sont-ils financés par la conccurrence ?
Et alors ?... Qu'à cela ne tienne !
Tout fait ventre dans le ventre de la bête.
Et tout stimule le marché.
Chômage.
Abandon des "services au public".
Injustices indécentes.
Promesses non tenues des impétrants à leurs propres reconduction dans la course libre et non faussée au décrochage du pompom.
Etc. etc. etc..., tout est bon !
Jusqu'à l'implicite caution morale de l'allié le plus improbale, le plus inattendu, le plus inespérable, "l'allié objectif"... comme disaient... comme disait...
Qui c'est qui disait ça déjà ?
Bon... peu importe, c'est un ravissement vous dit-on.
Il ne restait à attendre que la fenêtre de tir favorable,
à préparer l'introduction en bourse
et le rachat des enseignes conccurrentes.
Et bien voilà, la démonstration est faite par les faits, le monopole est en marche.
Félicitations à tous et aux autres.
- Dis donc Maurice... tu t'exonèrerais pas à bon compte toi, là ?... à nous faire la leçon ?
- T'as raison Félix, je corrige.
Félicitations à nous tous et à chacun.
En attendant le dernier acte de "la société du spectacle", bon week-end.