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Billet de blog 14 décembre 2015

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La société du spectacle joue les prolongations. Et dans "la Victoire des défaites"...

... c'est la défaite de la pensée qui est la plus éclatante.

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Et parmi toutes les manifestations de cette victoire de la bêtise, sans doute l'une des plus symbolique en cette soirée électorale aura-t-elle été, en guise du bilan qu'il fait du scrutin, ce verdict inepte de Julien Dray : "il faut que le Parti Socialiste change de nom".
La défaite de Bartolone en est une autre. Aussi charismatique qu'un coup de trique, cet automate à la voix de synthèse mécanique, virtuose de la catéchèse partisane ânonnée avec la régularité d'un métronome depuis 30 ans... 30 ans!, n'en fini pas de se vider et de contribuer à vider avec lui le peu qu'il reste d'humanité pensante dans le débat public.
La défaite de Valls, chef, n'est pas en reste comme manifestation de ce déclin qui se résume dans la résignation contrainte et fataliste à un sauve qui peut d'entre deux tours désespérant et désespéré. Rien, il ne reste rien à proposer... la reddition définitive, la soumission complète et le ralliement, comme ultime mot d'ordre.
Quant à la défaite de Sarko elle n'est bien sûr rien d'autre que son engloutissement dans la spirale de l'abêtissement généralisé dont il s'est stupidement ingénié à accélérer obstinément le cours depuis sa campagne de 2007.
La victoire est donc incontestable, et l'irresponsabilité nationale conforte son pouvoir.

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