Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
En écho au billet de Juliette Keating du 16 juin "Dans la nasse". On en a entendu beaucoup parler de cette histoire de nasse, comme nouvelle pratique de la répression policière des manifestations. Mais à focaliser notre attention sur ces considérations de stratégie répressive, peut-être passe-t-on à côté d'un message, involontaire et voilé, adressé aux forces en présence par les contingences factuelles de l'affrontement de rue. Qui est dans la nasse ? Sont-ce réellement les manifestant pris entre deux cordons de flics ?
Ne serait-ce pas les flics pris entre les ordres, contrordres ou absence d'ordre et manipulations contradictoires de leurs hiérarchies... policière, militaire et civile ?
Ou n'est-ce pas plutôt le gouvernement qui ne peut ni retirer le projet de loi sous peine de se saborder sans délai, ni l'imposer au rique évident de simplement différer le naufrage de quelques mois, jusqu'aux présidentielles ? La nouvelle du jour, avec l'interdiction de manifester ce jeudi adressée à l'intersyndicale apporte un élément de réponse immédiate sans équivoque : la nasse se referme sur le quinquennat de François Hollande. Mais au delà, au delà de l'indignation immédiate et légitime peut-être faudrait-il pousser un peu plus loin la métaphore de la nasse, du côté de cet enchainement d'évènements incontrôlés qui doucement nous conduit vers l'échéance de 2017 . Une nasse peut en cacher une autre... à suivre.
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