Une chose m'échappe. Les adorateurs politiques et économiques de la loi d'arain du marché, de la concurrence libre et non faussée, du ça finira bien par se réguler tout seul, bref de la société ultralibérale est avancée, chouinent au premier inconvénient venu. Quant au Macron, n'est-ce pas le même qui déclarait il y a peu encore :"ce n'est pas au président d'aller mener les négociations ..."
D'accord, à l'époque, il était question de carburant, pas d'énergie et de baguettes, de bistrot ou de restauration. Ça change tout. En fait, l'interventionnisme, la dérégulation, seraient donc une question de tempo et surtout de public qui en subit les conséquences. C'est bien mais seulement quand ça les arrange. "Les", eux, pas nous. Eux, les artisans et petits commerçants, les petits patrons qui sont les premiers à tempêter contre l'intervention de l'état mais réclament une aide à la moindre misère que leur fait ce système économique synonyme de liberté, qu'ils soutiennent. Un peu de cohérence...