Jean Marc Reiser, la perpétuité pour un membre de la bande à Charlie
En prenant perpète, Jean-Marc Reiser, dessinateur originaire de l'est de la France et membre de la "Bande à Charlie" met définitivement fin à ses « gribouillis vulgaires et séditieux ». L'aboutissement d'une cavale qui durait depuis près de quarante ans.
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Il était temps ! Cent ans après la fin dramatique de la bande à Bonnot qui retira une Lépine du pied de la police, la préfecture de Paris remporte un nouveau succès en démantelant ce qui reste de la bande à Charlie, repère de gauchistes bien connu qui se livrait à une entreprise de perversion de la jeunesse, ridiculisant l’ordre et le respect de l'autorité. Activiste forcené, Jean-Marc Reiser en maculait les pages avec des dessins au trait mal assuré et aux visées provocatrices. Les terriers où se planquent lâchement, depuis le milieu des années quatre-vingts, d'autres membres du groupuscule seraient également sur le point d'être trouvés. Au premier rang, les deux ennemis publics de la morale, on hésite à écrire « responsables » de ces torchons qui déversaient à jet continu des tombereaux d’inepties et de grossièretés sur la jeunesse. « Le Professeur Choron » recherché pour usurpation de titre universitaire, son complice Cavanna dit « Le Rital », un mafieux ou un ancien des brigades rouges, accusé de sabotage idéologique, de questionnements publics et de tentatives de lutte contre l'abrutissement. Grâce à la collaboration active de « P.V. », un repenti, ancien responsable du journal utilisé par la sarkozie comme agent infiltré, permet d'espérer qu’ils soient rapidement conduits au trou. Les preuves du mal