L'économie française aguiche les michetons, proposant ses charmes dans les vitrines des quartiers louches de l’Exploitation et de la Surconsommation. Des rabatteurs, des fils de pub les attirent avec leurs pancartes « Soldes », « Prix cassés » «Dernière mode », « Technologie indispensable » ou « crédit facile ».
L'économie française est une travailleuse du sexe acharnée qui vend ses charmes aux clients ramené par son Mac’. «Choose France », le représentant de commerce du capital relève ses manches et les compteurs (1). Cependant, tapiner dans les salles des hôtels de passe de la bourse n'est pas un sort enviable et sous des dehors aguicheurs, l'économie française vit dans la peur des crises, des torgnoles et des privatisations que lui promet son Julot casse croûte si elle a le seuil de rentabilité qui flanche. Pour remplir les objectifs fixés par son Julot casse croûte, l’économie française turbine méchamment. Jamais une grève, des heures supplémentaires mais toujours à titre bénévole et la retraite n'évoque pour elle rien d'autre qu'une défaite militaire. L'économie française est à genoux pour mieux tailler des pipes au medef, aux multinationales et aux actionnaires, petits et gros du Cac40.
Bagnole, urbanisme, agriculture, tourisme … les barbots et leurs complices maintiennent l’économie française en servage . Derniers outrages avec les compétitions sportives, jeux olympiques et coupes du monde qui s'assurent la participation des plus révoltés à une opération destinée à faire diversion des colères, vidant les bourses des contribuables tout en remplissant les caisses des sponsors et des médias. Les sadosmasos peuvent se réjouir, on leur passera un collier étrangleur pour les maintenir sur le canapé pendant la durée des j.o.
1) une crise de zeugma ?