Une fable électorale à deux tours de vis qui met aux prises Maitresse fachotte à grande gueule et Maître libéral et sa récente fake auréole. Tout deux s'adressent au Populo, dans l'espoir qu'il croie au mirage de la fontaine où il pourrait étancher sa soif.
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Maître libéral à l'auréole fraîchement posée, Craignait de perdre son fromage. Maître fachotte au micro accrochée, Tint alors à peu près ce langage : Eh bonjour, Monsieur du populo, Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir (hin, hin), si vous m'élisez, Si vous faîtes de moi un phénix électoral Je vous promets des ravages, Qui vous dépouilleront de tout y compris de votre plumage. A ces maux, Maître libéral redresse son auréole Et pour montrer qu'il a changé Ouvre son large bec pour colorier son programme D'un vert et d'un rose qui faneront dès la fin de l'élection. Mes bons amis leur répond le Populo, Apprenez que tout bonimenteur Vit aux dépens de ceux dont il mendie le vote. Le Populo ni honteux ni confus, Leur jura, certes un peu tard, qu'on ne l’y prendrait plus. A voter.
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