D'après une datation au Ricard, l'expression "apéro " s'est généralisée depuis la période d'enfermement sanitaire (2020, 2021 après J.C.), irrigant toutes les couches de la population. Les communiqués officiels se sont eux aussi emparés de cette nouvelle mode.
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"L'apéro" est un marqueur de convivialité et de branchitude. Entendons-nous bien il n'est pas question de l'apéritif anisé des prolos, gapette et bleu de travail mais de l'apéro branchouille des bobos et des jeunes dans le vent. L'apéro dinatoire, celui des tapas versus l'assomoir avec caouetes, infamant "apéritif" qui vous classe d'emblée parmi les alcoolos et les embrumés du cerveau. Sans apéro virtuel, combien d'entre nous auraient sombré dans la neurasthénie pendant les confinements. Depuis, quelques apéros célèbres sont passés à la postérité, par exemple les apéros de Charles et de ses contes. En vertu du principe qui veut qu'il ne soit jamais trop tôt pour prendre de mauvaises habitudes, les enfants des écoles ne sont pas oubliés. La municipalité du bourg où j'habite, organise un "apéro des mille pattes" pour les plus petits. Un projet éducatif de qualité et une animation bienvenus en période estivale.
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