Les pousse au crime se portent bien. Les idéologues intellectuels bateleurs, Badiou et Sollers en tête, ils soutiennent les pires massacres par crainte de laisser passer le train de la révolution et de la mode. Ces petits maîtres revendiquent être l' avant-garde éclairée, la conscience du "peuple" quand ils sont les secrétaires d'une idéologie autoritaire et mortifère. Combien de crimes nazis, fascistes, bolcheviks, maoïstes, khmers rouges ou religieux n'ont-ils pas justifié ? Pour eux, la "Cause" sans laquelle leur vie serait bien vide et leur personne moins remarquée, justifie toutes les exactions et demande quelques sacrifices. Mais que comptent les souffrances et les misères humaines, au regard de l'importance de l'objectif final, seul digne de considération de ces Savonarole ? Ils appliquent à la lettre le point 5 du "règlement des agents de sécurité" dont les visiteurs de l'ancienne prison khmer rouge S21 à Pnom Penh peuvent prendre connaissance dès l'entrée.
Ce témoignage poignant
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donne une idée de l'intérêt réel que les dirigeants Khmers rouges et les "idiots utiles" toujours prompts à voler au-devant des régimes autoritaires portaient au peuple cambodgien. On pourrait tout autant rappeler les crimes du régime maoïste, ceux de la révolution bolchevique ( pas seulement ceux de Staline) ou de la conquête de l'Ouest. Faurisson et les nazis, Montand et le socialisme soviétique (virant libéral, "vive la crise" ), Badiou, soutien sans faille du génocide "éclairé" des khmer rouge... Il arrive que certains s'en repentent, du bout des lèvres ou d'unecvoix claire mais jamais pour annoncer leur retrait de la vie publique et médiatique suite aux crimes intellectuels que représentent leurs prises de positions. Badiou, mathématicien revendiqué aurait dû séjourner dans le camp pour vérifier la validité de l'équation suivante : 2 coups de fouet = 1 électrochoc ( point 10).