Monsieur Macron est chef du personnel ou d'autre chose on ne sait pas très bien, il est doué d'un talent exceptionnel, paraître utile, lui qui ne sert à rien. Il est connu partout dans ce pays, montré du doigt, désigné du menton, sur son passage, on manifeste, on méprise mais c'est lui le chouchou des grands patrons.
Refrain : Article 1, Macron ne sert à rien, vraiment à rien, nota bene, il faut l'éliminer (*) et poursuivant ainsi la réflexion, on finira par licencier l'patron.
A-t-on jamais prêté attention autrement que pour s'en débarrasser, au grain de sable brisant la populace, empêchant la démocratie de fonctionner. De même au nom du fric, a-t-on jamais hésité une fois à cogner des manif's pourtant bien calmes mais monsieur Macron n'est pas là pour penser.
Refrain
Il ne supporte pas la concurrence et se targue d'être dans tous les domaines, une épée, un phare, une référence, de l'extrait pur de ressources humaines. Sans moi dit-il, tout deviendrait bancal, l'édifice risquerait de chuter, à l'ordre branlant je fournis la cale et l'indispensable inutilité.
Refrain
Gens de labeur, salariés, tâcherons à qui l'on a martelé le principe qui dit pour que le monde tourne rond, il faut suer à s'en sortir les tripes. Rompons avec ces tristes habitudes, monsieur Macron nous montre le chemin, voyons l'exemple par la multitude et tous unis, ne servons plus à rien.
Refrain : nous ne servons à rien, nota bene, allons nous promener, au fond des bois pendant notre excursion, arrangeons-nous pour tuer le Macron (*).
J'entends déjà crier à l'utopie, des hordes hurlantes aboyer au chaos, on nous prédit la geôle, même pis, on me promet de me laisser k.o. Qu'importe, d'autres viendront après nous, aussi je vous invite en attendant, ensemble reprenons à pleine voix, monsieur Macron n',en a plus pour longtemps.
Refrain : Article 1, Macron ne sert à rien, vraiment à rien, nota bene, il faut l'éliminer (*) et quand l'patron s s'ra taillé, on ira s'occuper des députés.
(*) A l'attention des yeux et des oreilles amies de la surveillance morale et policière : l'auteur saurait en aucun cas être tenu pour responsable d'éventuelles agressions et violences commises à l'encontre de l'individu mentionné dans ce billet, pas davantage si elles concernaient un chef du personnel quelconque.