Fusillade contre des kurdes : attentat ou acte isolé ?

Pour le syndicat de police officiel du ministère de l'intérieur, qualifier d'attentat ce qui relève d'une manifestation festive pourrait envenimer la situation. Les asiatiques expriment leur joie avec des feux d'artifice, les occidentaux vénèrent un gros bonhomme rouge (barbu !!!) qui sort des objets dissimulés dans une hotte, dans d'autres pays, on recourt aux animaux pour traduite ses émotions. Par exemple, les loups gris, une espèce menacée en France mais protégée en Turquie, servent de liens entre des communautés qui peuvent connaître des différents passagers. La sagesse recommande de ne pas interférer dans une situation déjà compliquée.

Mal nommer les choses etc  (pour une fois qu'un intello s'exprime d'une manière sensée et mesurée...). Soucieux de rétablir la vérité historique, les chercheurs de l'école des annales de Vichy préfèrent qualifier de "détail", les péripéties inévitables qui ont résulté d'une absence de coopération volontaire avec le programme d'extermination de nos amis allemands au milieu des années quarante. C'est pourquoi,  nous suggérons aux autorités turques l'emploi de "pacification" pour qualifier les escarmouches livrées face aux arméniens et aux kurdes peu dociles. Rappelons que pacification fut terme en vogue des deux côtés de la Méditerranée, jusque dans les années soixante.