Les images et les commentaires de l'arrivée des inspecteurs de l'AIEA en Ukraine, rappellent ceux des correspondants de guerre auoweït. En résumé et pour reprendre la phras de Cavanna, j'l'ai pas lu, j'l'ai pas vu mais j'en ai entendu causer, ou comme le titre d'un de ces nanards qui font partie du cinéma français, "c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule". Ce qui donne en langage de chaîne info, c'est pas parce qu'on a rien à filmer et pas de commentaire à faire qu'il faudrait pas occuper l'antenne. Rien de nouveau donc sous les sunlights des plateaux, il faut du foin pour nourrir les écrans de publicité. Si ça se trouve Ben Laden et Poutine émargent sur les livres de compte de BFM et de CNews pour remplir les plannings et booster le prix de la minute de pub. Quoiqu'il en soit leur inutilité apparaît une fois encore dans ce feuilleton, la petite centrale dans la prairie de Zaporija. Pour susciter l'intérêt des téléspectateurs et maintenir l'audimat, les présentateurs n'avaient rien d'autre à diffuser que les images sans grand intérêt de voitures blanches, un autocollant à la portière et filant dans la nuit. A l'heure où madame Borne fait appel au sens des responsabilités des entreprises pour réaliser des économies d'énergie, la même méthode que pour augmenter les salaires ou limiter les profits des actionnaires, on constate une fois de plus que si "la route est droite, la pente est raide". Quel intérêt y a-t-il en effet à déplacer une équipe (en avion) pour filmer de grosses cylindrées aux fenêtres opaques et portant toutes le même numéro sur leur portière, le numéro UN (1). Or, l'organisateur de rallye le moins averti le sait, pour différencier les concurrents et désigner le vainqueur, chaque concurrent doit porter un dossard différent. Que se passera-t-il à l'arrivée quand le speaker de l'AIEA annoncera que "Premier le UN, deuxième le UN, troisième le UN". L'Europe une fois de plus ridicule et Poutine se gondolant dans sobn palais de la Venise russe, Leningrad. Sans compter les conséquences géopolitiques des bagarres entre parieurs et conducteurs. Les autorités de la commission auraient dû recourir à un cabinet de conseils ? Pourquoi ne l'ont-elles pas fait ? Réponse, Monsieur Macron était en déplacement...
Agrandissement : Illustration 1