Quelque esprit clairvoyant, qui n'a cure de se mirer dans les miroirs tendus, quand bien même cette offrande se ferait par simple humanité, a trouvé, à juste titre, puisqu'il est toujours possible de faire mieux, Windows ne cesse d'aller de l'avant, de progresser, vers toujours plus de liberté, que mes laudes (voir Histoire d'Ô) étaient tarabiscotées, voire obscures, à l'image des ces borgnes amputés et tatoués qui battent pavillon noir, en vue d'arracher des parts de marché. Et non, bien entendu, en faisant leurs courses à l'hypermarché du coin, alléchés par la promo du jour qui se donne à lire comme : non réconcilié. Il y a loin en effet du rythme au ton. Sauf à vouloir crucifier d'innocents consommateurs, au motif que par leur seule présence, ils accroissent la puissance de la présente société de tentation. Animosité manifestement teintée d'hypocrisie dans la mesure où ces sortes de Bretons-là, eux non plus, ne peuvent prétendre agir au nom d'une vérité d'ordre strictement alimentaire. Leur violence est donc à moitié vide ou pleine, selon le dieu affamé de reconnaissance réelle qu'elle dessert, c'est dire le non sens dont il est gros, comme un verre qui affiche fièrement qu'il est Pastis 51 et compte sur l'orage, pour opérer un miracle aujourd'hui passablement controuvé : changer d'image.
Reste que cet esprit devisant fort-à-propos n'a pas totalement tort. Heurter le bon sens est une de mes manies aussi innocentes que porteuses d'espérance. Mais les temps ont changé. Dont acte. Dylan a décroché le prix Nobel. Ce faisant, il a croisé Armstrong, pas le trompettiste, revenant de loin très-téléphone-maison. Et en sus aux USA embarqués pour leur prochaine aventure, la clique l'emporte sur le jazz. Comment, ces conditions sus-visées débordant largement mes manies, se soustraire encore à l'impératif d'être sidérant spadassin, frappant à la vitesse de la lumière ? Sauf à être stoppé à une semaine de l'échéance et donc avant même d'avoir frappé. Être empoisonneur des relations publiques ou plus outrageusement féroce compagnon du devoir, comme un qui n'hésite pas à mettre le sexe des femmes en sautoir, sont des alternatives tout aussi salutaires, pourvu que dédiées à corriger les mœurs. Mais n'allons pas fausser l'avenir, en dévoilant ce qu'il est, dès à présent. Un peu de pudeur démocratique ménage un grand bonheur. Et ceci m'amène à croire devoir revoir mes laudes. En effet, si je veux plus qu'éclairer, briller à la lanterne et m'honorer du titre de démon, quel autre geste miséricordieux que de précipiter le verbe qui déjà tremble de zigzaguer entre ciel et terre. La vie n'est pas un abonnement en un clic au Figaro ou à viva Dolce Vita. Aussi me faut-il vivement déplorer que le pape n'ait songé à qualifier l'année 17, de satanique, comme il l'avait fait, il y a un siècle. Les traditions se perdent. Ma littérature heureusement rappellera à tous les hommes de bonne volonté, leur devoir d'intolérance.