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Billet de blog 26 mai 2017

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Terminaisons nerveuses et gueule d'enterrement

Comme je suis filament plus que philosophe, je ne me rengorge pas, j'avoisine, en le voulant ou non, peu importe ! Jusqu'où ? Jusqu'aux antipodes. Jusqu'à quand ? Jusqu'à la fin.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le train des pensées, tout autour de la terre, -ai-je parlé de rails?-, omnibus ou express, de jour et de nuit, passe et repasse par les mêmes innombrables gares, en forme de firmament mou ou masse de flocons gris, souterraines malgré tout. Mais remontant en surface, comme âme antique ramenée à la lumière, elles crèvent !

Adieu ! Tu n'as plus nulle part où aller. T'accompagne une prière commune. L'unique point de singularité des tristes religions. Qu'importe la langue ! Auras-tu le cœur d'y mêler ta poésie, pour en tirer triste tambouille ? Vieil homme ! Je te trouve soudain bien juvénile et pour tout dire présomptueux. En échange de quoi ? De quelques grimaces d'éternité ?

Prévert-Houellebecq, attention au départ ! Paroles d'année zéro, vies vivifiantes qui s'estompent dans un paysage craché ou vomi vert. Et puis sans transition Ras-El-Ras, monotonie, ennui, le désert d'années-cons. Un voyageur s'abîme dans d'anciens trains, levant une main terrible, comme pour leur faire les cornes, le cœur auréolé de bouffées de vapeurs galopant lourdement.

Paname Paname Paname... panache ? Las ! Il n'est que pape de république d'Avignon, fêté par d'étranges pompiers très-mignons qui vont couçi couça couçi couça couçi couça couçi couça... en criant : pericoloso sporgersi... nicht hinauslehnen. Derrière eux l'homme en deux des lendemains perdus à midi retrouvés à minuit dans une botte de foin.

Chéri ! Non ! N'allume pas la ! Adieu comète de pensées sans quelque part où aller, hormis orbite. Quel cercle intime ou grand, -ai-je parlé de rails?, ne se contracte en point compact et gros de tous ses angles et ne fuse ? Au moins brille-t-il quelque instant comme un train explosé par quelques résistants. Et s'il est proie ? Qu'il substitue l'avenir à l'immortalité.

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