Jean-clément MARTIN (avatar)

Jean-clément MARTIN

Historien

Abonné·e de Mediapart

89 Billets

0 Édition

Lien 11 janvier 2017

Jean-clément MARTIN (avatar)

Jean-clément MARTIN

Historien

Abonné·e de Mediapart

Le mythe Robespierre expliqué par Jean-Clément Martin, invité de l'Huma café Nantes,

comment comprendre l'exception de Robespierre, bouc émissaire utile pour tous ses adversaires mais aussi pour les royalistes et même les républicains du XIXe siècle ? Voir la Révolution française dans sa complexité politique, la voir comme toute autre période, permet de suivre un itinéraire et des luttes qui échappent au prêt à penser que les "thermidoriens" ont su si bien vendre.

Jean-clément MARTIN (avatar)

Jean-clément MARTIN

Historien

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

http://www.lafrap.fr/content/le-mythe-robespierre-explique-par-jean-clement-martin-invite-de-lhuma-cafe-12377

Jean-Clément Martin est historien spécialiste de la Révolution française, de la Contre-révolution et de la guerre de Vendée, et ancien directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française. Il est l'auteur de Robespierre, la fabrication d'un monstre et l'invité de l'Huma café.

Il est question du mythe Robespierre confronté à ses actes effectifs, à l'Histoire et ses sources. Dans cette interview, Jean-Clément Martin remet en cause l'idée d'un système de Terreur comme étant une invention. Il recontextualise les rivalités et relations de Robespierre, mais également le contexte historique. Nous sommes alors dans un pays en guerre (comme la guerre de Vendée) avec un état d'exception et des troupes mal controlées; au niveau politique, la collégiale est respectée mais les tensions sont vives entre les différents groupes.

Les personnes ayant envoyé Robespierre à la mort voulaient garder les avantages de la Révolution tout en refusant leurs responsabilités dans les violences de la guerre civile. Il a bien sûr "exercé des responsabilités" même si en 1793, il a mis en place un système pour contrôler la répression, éviter que les révolutionnaires les plus violents ne soient libres de leurs actes. Une des principales raisons qui le fera passer sous la guillotine est la mise en place d'un groupe autour de lui qui centralisait tous les pouvoirs. Son exécution est celle de quelqu'un qui essaie de prendre le pouvoir, d'un homme et de ses soutiens qui risquaient de remettre en cause la collégiale. Une analyse passionante à écouter ci-dessous.

Une émission de Michel Sourget

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.