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Billet de blog 26 septembre 2025

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Populicide : le retour problématique d’une notion ambiguë et polémique

Le mot « populicide » reviendra-t-il à la mode ? Dans les années 1980-1990, il avait servi pour désigner la guerre de Vendée et condamner la Révolution et la République en instrumentalisant le livre de Babeuf paru en 1794. Il est utile d'éclairer la querelle qui eut lieu, aux XVIIIe et XXe siècles, pour ne pas être démuni, si d'aventure, le populicide fait son retour.

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Populicide : le retour problématique d’une notion ambiguë et polémique

Le mot « populicide » reviendra-t-il à la mode ? Dans les années 1980-1990, il avait été l’objet d’un engouement pour désigner la guerre de Vendée (1793-1796) autrement qu’avec le terme « génocide ». C’est sans doute à partir de cet usage, qu’il va sans doute être employé pour un autre enjeu et sur un autre terrain. Rien que de très normal que le sens des mots connaisse, au gré des époques, les évolutions les plus libres et même les plus inattendues. Il s’agit là d’une liberté qu’il convient de respecter scrupuleusement puisqu’elle préserve de l’imposition de langages totalitaires, de toute « novlangue », et surtout quand elle permet de rappeler les tours et les détours de ce mot porteur, depuis son apparition, d’une charge polémique considérable.

C’est l’objectif de ces quelques pages qui sont mises en ligne sur un site grand public pour deux raisons. La première tient à l’importance, aujourd’hui, des enjeux politiques de l’emploi du mot « populicide » qui doivent être explicités sans passion ni censure. La deuxième est de montrer l’intérêt, la nécessité même, de l’érudition pour comprendre les débats actuels. L’érudition n’est pas une pratique désuète réservée à de vieux « savants » vivant hors du monde ; elle peut, et doit, être considérée comme un outil essentiel pour s’opposer aux simplifications des « réseaux sociaux » et autres instrumentalisations médiatiques. Que nul ne se sente intimidé devant les citations historiques qui suivent. Elles sont toutes accessibles, avec un peu d’habitude et d’attention, sur les sites cités dans les notes[1].

11987. Populicide : l’instrumentalisation

Ce qui est ordinairement assuré est que la première fortune du mot « populicide » est liée au livre écrit par Gracchus Babeuf, Le Système de dépopulation ou les crimes de Carrier, et paru à Paris à la fin de décembre 1794[2]. L’écho que l’ouvrage eut alors ne fut cependant pas grand-chose en comparaison de celui provoqué par la réédition de ce texte en 1987, par Reynald Secher et Jean-Joël Brégeon, intitulé La guerre de la Vendée et le système de dépopulation. La transformation du titre est capitale et significative. Babeuf dénonçait le système de « dépopulation » organisé, dans tout le pays, par la Révolution, ce qui avait permis à Carrier (député à la Convention, représentant en mission à Nantes en 1793-1794) de commettre des « crimes » en réprimant – notamment en noyant - les contre-révolutionnaires vendéens. La réédition entendait montrer comment « la politique dictatoriale menée par les Conventionnels et Robespierre » de 1793 à 1794, voulut « l’extermination des habitants de la Vendée militaire, Blancs et Bleus confondus », donc le « populicide » de la population « vendéenne »[3].

L’enjeu de cette présentation était clair : il s’agissait de proposer une autre qualification que celle de « génocide » pour parler de la guerre de Vendée - terme que R. Secher avait utilisé en 1986 dans le livre Le génocide franco-français : la Vendée-Vengé. La thèse avait eu un grand retentissement et soulevé de fortes polémiques. « Populicide » pouvait apparaître moins provocant, puisqu’emprunté à une personnalité de la Révolution, ce Gracchus Babeuf, révolutionnaire convaincu, sans-culotte prononcé au point d’avoir été jeté en prison au printemps 1793 jusqu’au lendemain de la chute de Robespierre. C’est en retrouvant sa liberté, qu’il accusait ce dernier d’avoir voulu, avec Carrier, « dépopuler » la France et la Vendée. S’appuyer sur les écrits de Babeuf pour accabler Robespierre et la Révolution était habile : Babeuf n’était pas et ne devint pas contre-révolutionnaire. Il s’engagea même, dès 1795, dans une conspiration visant à révolutionner à nouveau le pays, ce qui lui valut d’être condamné à mort et exécuté en 1797 – avant d’être considéré, à titre posthume, comme l’ancêtre du communisme.

Il était de bonne guerre, en 1987, d’invoquer Babeuf pour condamner définitivement la Révolution en s’appuyant sur un révolutionnaire plus révolutionnaire que Robespierre. Il l’était moins d’avoir non seulement altéré le titre mais modifié le texte jusqu’à ne pas reproduire les toutes premières lignes de l’ouvrage original (reproduites ici à l’identique) : « Il faut donc l’écrire ! …. cette vie atroce, dévorante, populicide….. dont le héros monstrueux a provoqué sur sa tête les malédictions, la condamnation de la France entière !!! »[4]. L’oubli est d’autant plus choquant que le nom « populicide » n’avait été employé que cette unique fois dans le livre initial, si bien qu’il ne figure pas dans la réédition abusivement corrigée, la seule autre occurrence est l’adjectif « populicides » qualifiant les mains de Carrier[5]. C’est donc, ainsi, dans ces conditions très contestables que « populicide » a entamé, en 1987, une carrière publique qui connaîtra peut-être d’autres avatars en 2025. Raison de plus pour repartir de son apparition.

2 – 1792-1793. Populicide : l’invention floue

Les usages du mot « populicide » sont attestés dès septembre 1792, quand Louis XVI est traité de « parjure et de populicide », avant d’être clairement accusé du « crime » de « populicide », le 3 décembre 1792, pendant son procès. Le 15 janvier 1793, le député Deleyre ne se contente pas de répéter l’accusation. Il explique que, jusque-là, le roi avait « le droit de populicide », sans que le « peuple [ait jamais eu] le droit de tyrannicide », justifiant ainsi son vote qui envoie le roi à la guillotine. La Révolution a bien révolutionné les lois et la société : preuve est apportée par l’adresse du conseil général de la commune de Wissembourg, lue à la Convention le  25 février 1793, déclarant (très révolutionnairement) : « nous voyons actuellement tous les tyrans sans tête du moment que celle du populicide Louis Capet a tombé sous le glaive de la loi ». Façon de voir que partagent sans aucun doute les « Officiers et Volontaires du Bas-Rhin » parlant, le 2 juin 1793, des « forfaits ‘populicides’ du tyran »[6].  

« Populicide » devient alors une catégorie de pensée qui est employée contre tous les groupes et courants quels qu’ils soient. Ainsi la Société populaire de Sète envoie-t-elle un message alarmant à la Convention, le 6 septembre 1793, annonçant que les « fédéralistes » - c’est-à-dire les partisans des Girondins chassés de l’Assemblée le 2 juin précédent – sont en train de prendre une « mesure liberticide et populicide » [7] . Les choses se compliquent un peu plus quand, le 19 messidor an II (7 juillet 1794) dans Le Journal de la Montagne, un certain Rousseau dénonce la « trame populicide » menée par une « secte » composée des « égoïstes », des « profiteurs de la Révolution », des « hommes corrompus » et des « athées ».

L’inventaire peut paraître bizarre. Il reprend les principaux griefs portés régulièrement par Robespierre contre ceux qu’il juge contre-révolutionnaires et nuisent à l’idéal révolutionnaire. Ne soyons pas étonnés alors de voir que Rousseau étend sa condamnation à « l’exécrable peuple anglais », nation de « vils boutiquiers », que « les Républicains Français [ont juré] de détruire », faisant allusion au décret pris 7 prairial an II (26 mai 1794) décidant qu’il ne sera fait aucun prisonnier anglais ou hanovrien[8]. Ainsi en un peu plus d’un an, « populicide » a servi à accuser le roi ainsi que les Girondins et même les Montagnards hostiles à Robespierre !  L’étape suivante est, évidemment, la dénonciation de la politique « populicide » de Robespierre.

3 – 1794. Populicide : la notion détournée

C’est ce qui se passe en octobre 1794 quand la section parisienne Mucius-Scævola (Luxembourg) demande à la Convention le 21 vendémiaire an III (12 octobre 1794) que ceux qui veulent « le rétablissement de la loi populicide du 22 prairial, et la réorganisation d’une nouvelle boucherie », ainsi que les « hommes de sang qui voudraient rétablir le règne de la terreur », ne soient pas libérés des prisons. Traduction simple : après le 9 Thermidor (27 juillet 1794), la Convention a mis Robespierre en accusation et l’a envoyé avec une centaine de « robespierristes » sur l’échafaud. Alors qu’elle est train de juger les actes de Carrier à Nantes, les « Jacobins » sont dorénavant appelés « terroristes » (mot créé à ce moment-là) et poursuivis comme tels. Ceux-ci qui, jusque-là, utilisaient « populicide » contre leurs ennemis voient l’accusation se retourner contre eux !

Ce qu’ils n’apprécient guère. Le Journal de la Montagne du 15 brumaire an III (5 novembre 1794) essaie de revenir à l’usage antérieur, assurant que le populicide est le fait des contre-révolutionnaires et dénonçant la « faction populicide » qui poursuit Carrier, présenté comme le défenseur de la République contre la Vendée. Il ajoute même un argument supplémentaire jamais cité et peu crédible : la guerre de Vendée aurait entraîné la mort de 200 000 républicains[9]. Quelques jours plus tard, le 21 brumaire, Carrier récuse les crimes qu’on lui impute et charge la « multitude populicide » qui « remplit l’auditoire du tribunal révolutionnaire » et « [salit] les tribunes de la Convention »[10]. Ceux qui sont visés sont les partisans des députés de la Convention qui ont fait chuter Robespierre, les Thermidoriens, dont les plus célèbres sont Tallien, Barras et Fouché. C’est dans ces jours-là que la publication du Système de dépopulation a lieu, Babeuf faisant allusion au décret, pris le 18 décembre, qui condamne les complices de Carrier – exécuté deux jours plus tôt[11]. Reste à savoir, en voyant cette valse des usages, qu’elle est la définition du mot « populicide » que Babeuf a utilisée!

4 – 1794-1795. Populicide, plébéicide : la destruction DU peuple par les gros

Stricto sensu, « populicide » désigne l’action d’un individu, d’un groupe ou d’un courant « opposé aux aspirations du peuple » ou « antipopulaire », comme l’écrit le linguiste Ferdinand Brunot dans les années 1930, qui cite d’autres mots proches, eux aussi apparus pendant la Révolution sans avoir eu la même postérité : « peuplicide » ou « plébéicide » - aussi orthographié « plébicide »[12].

Babeuf s’explique éloquemment sur ce sujet dans Le Tribun du Peuple du 21 décembre : « le territoire nourrit également ceux qui ont et ceux qui n’ont pas des arpens de terre […] Ce qu’un individu en accapare [du terrain] au-delà de ce qui peut le nourrir est un vol social […] Le prétendu droit d’aliénabilité est un infâme attentat populicide ; l’hérédité par les familles est une non moins grande horreur. » C’est contre cette « législation aristocratique, populicide, … la législation des riches » qu’il appelle à défendre le droit à la vie des sans-culottes « impropriétaires »[13]. Cette revendication est publiée en même temps que le Système de dépopulation et lui donne son véritable sens. Ce n’était pas en s’inspirant de la rumeur qui assurait que Robespierre avait voulu devenir roi que Babeuf l’accusait de populicide, mais parce qu’il cherchait, avec Carrier, à « dépopuler » la France pour maintenir le niveau de vie des plus riches, des « privilégiés », des « puissants » nobles ou roturiers, appartenant aux plus hautes classes ou accaparant le pouvoir. En provoquant la guerre civile, ils conduisaient les pauvres, mobilisés dans des troupes antagonistes, à se massacrer mutuellement. C’est pour cela que Babeuf parle non seulement de « populicide », mais d’« anthropophagisme », et estime que Carrier a « scélératisé » la Vendée[14].

Cette analyse figure en toutes lettres dans le Système de dépopulation empêchant que l’on s’y trompe[15]. Babeuf n’est pas seulement révolutionnaire, il est bien ultra-révolutionnaire, un authentique sans-culotte hostile à la marchandisation de la vie, prônant une égalité radicale. Il rejoint le citoyen Verbeuf, cet employé au bureau militaire du département de Paris, qui avait déposé un projet d’impôt, le 20 avril 1793, pour interdire la liberté du commerce des grains et contrôler le prix dans tout le pays. Il faut citer tout son argument : « des philosophes, amis des hommes, avaient cru voir, dans la liberté indéfinie du commerce et même de l'exportation des grains, un principe de fécondité et d'abondance qu'ils regardaient comme le plus sûr préservatif contre la famine. Pendant qu'ils se livraient à ces contemplations, un gouvernement populicide (souligné par nous) opérait la famine par le commerce et par l'exportation des grains »[16].

5 – 1795. Populicide : l’invention de la Vendée comme terrain d’application

La guerre de Vendée n’a donc pas créé le populicide, elle l’a aggravé et dévoilé de façon extraordinaire. Babeuf rappelle que ce fut pour combattre « quelques hordes de brigands » et venir au soutien aux « frères de la Vendée » que les Parisiens furent levés. « Le peuple se serait-il enrégimenté, si on lui eut dit le fin mot, si on lui eût que c’était pour massacrer et incendier plusieurs départements de la France ? se serait-il enrégimenté, si on lui eût dit que c’était pour le faire massacrer lui-même, pour être tour à tour massacreur et massacré ? » ajoutant que les « patriotes dans ces départements » furent « traités en rebelles »[17]. Il s’appuie sur le rapport du député Lequinio lu devant le Comité de salut public le 12 ou 14 germinal an II ainsi que sur les dénonciations que l’autre député Philippeaux fait des exactions commises par les troupes.

Non seulement Babeuf n’est pas un terroriste furieux, mais en ne dissociant pas « Parisiens » des « Vendéens », il les montre comme appartenant à la même « plèbe » manipulée par les politiques, par les généraux, qui les ont opposés les uns aux autres et qui ont monté les sans-culottes contre la religion - « qui est tout ce qui est le plus sacré sur la terre » -, qui ont laissé faire le pillage, le viol, la barbarie, les massacres. Il en conclut que « c’est dans le gouvernement révolutionnaire qu’il faut chercher tous les malheurs de la république ; et ceux de la Vendée forment le principal acte du drame sanglant dû à cet infâme gouvernement ». Après tout cela difficile de faire croire qu’il eut populicide ou génocide en Vendée ; difficile d’oublier que la proclamation même de « la guerre de Vendée » fin mars 1793 n’eut pas d’autre raison que de régler les luttes mortelles entre Montagnards et Girondins à la Convention !

Pour toutes ses raison Babeuf n’est pas un précurseur de Marx ; il est d’abord le contemporain de Malthus, posant la question de la distribution des ressources dans une société. Saint-Just, dans ses Institutions républicaines, n’avait pas écrit autre chose : « la nature n’eut jamais pas plus d’enfants qu’elle n’a de mamelles », justifiant l’exigence d’un gouvernement tout puissant[18].

En conclusion - 2025. Le retour du populicide, Babeuf et Charette même combat ?

Le retour du « populicide », tel qu’il serait annoncé, se fait manifestement sur une manipulation déconcertante : en appeler au peuple des mécontents, disons les « Gilets jaunes », contre les élites « parisiennes », c’est vouloir faire fonctionner la machine à guerre civile que Babeuf avait dénoncée lui-même avant d’échouer en voulant la faire marcher à sa guise. C’est aussi, possiblement, une autre voie plus étonnante : la prise en compte des revendications du « peuple » par un hobereau justicier rejouant l’épisode de 1793 dans un nouveau vide du pouvoir, affaibli aujourd’hui par des rivalités politiques et par le contexte de guerre larvée. Quelle sera la nouvelle signification de « populicide » ?

Jean-Clément Martin

[1] Sites internet : Gallica, https://gallica.bnf.fr; Gallicagram, https://shiny.ens-paris-saclay.fr/app/gallicagram; Les Archives parlementaires, https://sul-philologic.stanford.edu/philologic/archparl/.

[2] Sur l’écriture et la publication, voir Claude Mazauric, surtout Gracchus Babeuf, Le Temps des Cerises, 2020, p. 307 sq., ainsi que « Sur Babeuf à propos de la Vendée », Regards sur les sociétés modernes, Mélanges offerts à Claude Petitfrère, Université François Rabelais, Tours, 1997, p. 251-264.

[3] Reynald Secher et Jean-Joël Brégeon, La guerre de la Vendée et le système de dépopulation, Hachette, 1987. Citations tirées de la 4e de couverture.

[4] Gracchus Babeuf, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier : son procès, et celui du Comité révolutionnaire de Nantes... et la révélation de l’affreux SYSTÉME de DEPOPULATION inventé par le Décemvirat., Paris, imprimerie de Franklin, p. 9, signé par Graccus (sic) Babeuf.

[5] G. Babeuf, Système…, p. 38 (p. 98 édition de 1987)

[6] Respectivement Les Révolutions de Paris, 169, p. 55, 29 septembre - 6 octobre 1792. Archives parlementaires, (AP) Tome LIV, p. 169 ; LVII, p.161 ; LIX. P. 264, autre citation du « roi populicide » p. 646. Enfin, Ferdinand Brunot, La révolution et l’Empire. Les événements, les institutions et la langue, Paris, Armand Colin, 1937, T. IX, 2, p. 728.

[7] AP, T. LXXIV, p. 193.

[8] Journal de la Montagne, 19 messidor an II (7 juillet 1794), 71, 575-576. Idem 15 brumaire an III (5 novembre 1794), p. 172-174.

[9] Journal de la Montagne, 15 brumaire an III (5 novembre 1794), p. 172-174.

[10] Courier de Calais, 26 brumaire an III (16 novembre 1794), 141, p. 1125.

[11] Paul Granier de Cassagnac, Histoire du Directoire, Paris, 1855, T. II, p. 446. Babeuf accuse Robespierre d’avoir « scélératisé » le gouvernement « plébéicide » et « populicide ».

[12] F. Brunot,  op. cit., T. IX, 2, p. 728.

[13] Moniteur universel, 15 octobre 1794, p. 110. Le Tribun du peuple, 29, 19 nivôse an III (21 décembre 1794). Le Tribun du Peuple, 21 décembre 1794, 35, II, p.133, cité par F. Brunot, op. cit., T. IX, 2, p. 708.

[14] F. Brunot, op. cit., T. IX, p. 887.

[15] P. 27 original, p. 90-91 réédition.

[16] AP, T.LXIII 25 avril 1793, p. 351.

[17] P. 104-107 original, 116-117 texte de 1987, notes de bas de page.

[18] Antoine de Saint-Just, Œuvres complètes, Paris, Folio, 2012, p. 1098.

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