
Une saine discussion doit enrichir tous les intervenants et contribuer à l’émergence de la vérité. Chacun peut prendre en compte les observations et les objections des autres commentateurs pour affiner son point de vue et ses arguments. Chacun défend ses opinions sans faire de concessions mais il le fait en étant réceptif aux arguments des autres.
La discussion ne doit pas être perçue comme un combat ou un duel d’où il devrait sortir un vainqueur et un vaincu comme dans les débats organisés lors des élections sur des chaines de télévision. Il n’y aura pas sur l'Affranchi un institut de sondage pour déclarer que l’un des participants a gagné le duel. Il faut rejeter cette conception de la discussion.
A fortiori, aucune forme de règlement de compte, d’acharnement contre un intervenant, d’attaques personnelles ou de provocation ne peut être tolérée. Il est permis de détester n’importe qui mais les pires ennemis doivent pouvoir cohabiter sur l'Affranchi. L’attitude qu’il convient d’adopter est de ne pas s’adresser aux intervenants que vous détestez. Nous n'en connaissons pas d’autres car toutes les discussions doivent être respectueuses. L'Affranchi ne sera pas un champ de bataille. Ceux qui veulent faire la guerre ont, par ailleurs, de multiples possibilités...
Les interdits signalés dans la Charte de l'Affranchi s’appliquent autant aux discussions qu’aux articles. Nous commencerons par les rappeler et nous compléterons avec d’autres règles conçues pour l’application des mêmes principes de liberté d’expression et d’exigence de vérité.

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- La calomnie et la diffamation sont interdites.
- Les commentaires à caractère pornographique ou commercial et toute incitation à la haine, au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, à la pédophilie, à l’homophobie sont interdits.
- Le négationnisme, c’est-à-dire la contestation d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité, est interdit. Le refus de dénoncer les procès de Moscou, qui furent la partie visible de la grande terreur stalinienne, est assimilable à du négationnisme.
- Il est interdit de nier, minorer ou banaliser de façon outrancière un crime de génocide, un crime de guerre, un crime de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage.
- Tout ce qui est contraire aux lois françaises ne peut pas être accepté.
- Les attaques personnelles, règlements de compte, acharnements, harcèlements sont interdis.
- Il est interdit de critiquer ou d'évoquer un intervenant sur un fil de discussion où il n'est pas présent.
- Les critiques nominatives contre des décisions de modération sont interdites. Les critiques peuvent être faite dans l’exercice des règles de la charte de l'Affranchi. Les critiques contre un auteur parce qu’il a pris des sanctions lors de la discussion d'un article ne doivent pas lui être adressées lorsqu’il commente un article d’un autre auteur. Cela sera assimilé à du harcèlement.
- Les accusations sans preuves sont interdites. Si elles sont sans preuves, elles peuvent être fausses. Elles portent alors préjudice autant qu’une calomnie ou une diffamation.
- Ne pas attribuer à un intervenant des propos qu’il n’a pas tenu ou des prises de position qu’il n’a jamais affichées. Un auteur est responsable de ce qu'il a écrit mais il n'est pas responsable du ressenti de celui qui le lit. Ne pas faire de procès d’intention. Les commentaires qui critiquent une position affichée par l’auteur de l’article ou un autre commentateur doivent rappeler, par une citation intégrale, le texte qui est contesté. Le discours indirect pour faire référence à ce qui a été dit par d'autres est à bannir. La citation doit rapporter les termes exacts de celui que vous critiquez. Le plus simple est de faire un copier/coller.
- Les citations doivent être encadrées par des guillemets. Il est souhaitable en plus qu’elles soient mises en caractères italiques afin que les lecteurs puissent distinguer nettement qu'il s'agit d'une citation.
- Vous devez vous assurer de la véracité des faits dont vous faites état. Chaque auteur ou commentateur demeure responsable des affirmations qui sont publiées, mais l'éditeur est pénalement responsable de ce qui est édité. En conséquence, les falsifications seront sanctionnées et pourront rapidement aboutir à la suppression du compte du fautif. Vous devez sourcer le plus possible les faits dont vous faites état. Les fieffés menteurs tentent parfois d’inverser les rôles en invitant le lecteur à se renseigner lui-même pour trouver les preuves. C'est bien évidemment à celui qui affirme de prouver ce qu'il écrit.
- Il est bon de mettre des liens hypertextes quand on peut trouver vos sources sur le web. Cela ne dispense pas de donner la citation intégrale de ce que vous voulez montrer.
- Les fieffés menteurs ont compris que les liens hypertextes donnent une impression de rigueur. En conséquence, ils ne se privent pas d'en mettre. Il est facile de donner des liens qui ne prouvent rien. Les liens peuvent même pointer sur des textes sans rapport avec le sujet. Le fait de mettre un lien ne remplace pas la citation intégrale de la source. Il indique seulement au lecteur l'endroit où il pourra lui-aussi trouver la citation. Vous donnez ainsi au lecteur les moyens de vérifier votre citation.
- Évitez le recours à des artifices fréquemment utilisés par les menteurs. Quand vous dîtes la vérité, il est inutile de vous camper en observateur neutre ou de clamer votre bonne foi. C'est ce que font souvent les fieffés menteurs qui ne sont pas neutres du tout et absolument de mauvaise foi. Exemple : "Je ne dis que ce que je vois. Je suis complètement neutre. Je constate seulement qu'il y a un doute au sujet de ce que disent ceux-ci tandis que ce que disent ceux-là est plausible"
- Dans le même ordre d'idée, voici quelques expressions qui sont soit inutiles, soit un indice fort que l'auteur ment : "il est évident/incontestable que…", "toutes les personnes intelligentes/honnêtes/bien informées savent que…", "c'est écrit dans les archives" (où ? lesquelles ? Que disent-elles exactement ? Comment vérifier ?).
- Il ne faut jamais donner des chiffres sans dire précisément d'où ils sortent. L’énoncé de chiffres donne une apparence de rigueur souvent trompeuse. En particulier, la validité des statistiques est rarement démontrée et on a, par contre, les preuves que certaines statistiques sur des intentions de votes étaient fausses (référendum de 2005, premier tour des présidentielles en 2002). Les scores faramineux obtenus par un chef d'État à une élection ne prouvent pas que le peuple adhère à sa politique. Ils prouvent davantage que le régime politique est une dictature.
- Évitez de n'exhiber que le contenant quand vous voulez vous prononcer au sujet du contenu. Les étiquettes placées sur des fioles ne prouvent rien au sujet du contenu, pas plus d'ailleurs que les titres placés sur des documents (vidéos, dossiers…). C'est d'ailleurs un procédé classique, chez les menteurs patentés, que de mettre un titre mensonger au sujet du contenu d'un document.
- N'utilisez pas les arguments d'autorité et autres sophismes. La réputation d'un individu ne prouve rien, pas plus d'ailleurs que la réputation d'un média. Nous savons, par exemple, que Wikipédia diffuse au moins une grossière falsification.
- L'argument de mauvaise réputation d'un auteur utilisé pour discréditer une source n'a pas plus de valeur que l'argument d'autorité. Il en va de même au sujet de la mauvaise réputation d'un média ou d'un quelconque organisme.
- Les attaques personnelles contre un témoin ont pour but de discréditer son témoignage. Elles ne seront jamais une invalidation dudit témoignage.
- Toute insulte est proscrite. Les jugements de valeur doivent être argumentés. Les jugements de valeur négatifs non-argumentés sont des insultes. Les auteurs ne sont pas tenus de supporter des remarques comme "cet article est médiocre" ou "l'auteur ne maîtrise pas son sujet" lesquelles viennent le plus souvent d'individus incapables d'écrire un article correctement. Les auteurs ne sont pas davantage tenus de supporter, en guise d'appréciation, des interjections comme "hilarant" , "ahurissant" qui montrent surtout que l'interlocuteur n'a pas d'arguments à développer.
- Les injures sont proscrites. Toute expression outrageante, épithète offensante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure.
- Ne pas faire de critiques outrancières au sujet de la forme. Il est possible de signaler des "fautes" d'orthographe ou des maladresses de style en restant pondéré. De tels artifices sont souvent utilisés par ceux qui n'ont pas d'arguments sérieux.pour s'attaquer sur le fond à une thèse..
- Tous les vocables orduriers sont interdits.
- Les communautés religieuses, nationales, ethniques ou autres ne peuvent être désignées que par des termes qu'elles emploient elles-mêmes. Toute autre appellation sera considérée comme une insulte contre la communauté.
- La discussion à propos des étiquettes politiques est évidemment permise. Les étiquetages et caractérisations politiques revendiquées par une personne ou un groupe peuvent être contestées. Toutefois, des expressions comme "socialo", "coco", "trotsko", "fascho" sont proscrites. Il faut s'en tenir à des termes employés par des militants sans aucune déformation comme "socialiste", "trotskyste", "anarchiste", "lambertiste", "centriste" ou encore "droite", "gauche", "extrême-droite", "extrême-gauche". Les sigles et les noms des partis peuvent aussi être employés avec des mentions comme : militant, sympathisant. De même, les noms des leaders permettent de désigner les partisans de Le Pen, Zemmour, Macron, Mélenchon, Poutine, Staline, Lénine... Les déclinaisons de ces noms peuvent aussi être utilisées : mélenchoniste, trotskyste, lambertiste, zemmourien...
- Ne pas déformer les pseudonymes. Les interpellations et les désignations des différents intervenants de l'Affranchi doivent se faire avec leur pseudonyme sans aucune déformation. Hors de ce procédé, nous ne connaissons pas d'autres moyens pour interpeler ou désigner un intervenant sans être désobligeant. Rappelons aussi que l'intervenant désigné doit être présent lors de la discussion.
- Le tutoiement imposé à un interlocuteur est interdit. Le vouvoiement est de rigueur. Le but de cette règle est d'interdire le tutoiement méprisant tel que celui du colon qui s'adresse à l'indigène. Toutefois, le tutoiement accepté d’un commun accord entre des intervenants est autorisé.
- Il faut faire l’effort de rester centrer sur le sujet. C’est l’article de l’auteur qui détermine le sujet de la discussion. Vous n'avez pas à essayer d'imposer un autre sujet de discussion. Il est certain que des développements depuis un thème peuvent amener à évoquer des thèmes connexes dans un échange mais cela doit se faire avec l'accord des différents interlocuteurs sinon, il faut rapidement revenir au thème de l'article.
- Il est interdit d’écrire des mots entiers en lettres majuscules dans un commentaire. Tout autre procédé utilisant la mise en forme matérielle du texte pour attirer le regard est également interdit. Ces procédés sont assimilés au fait de crier lors d’une conversation orale.
- Des commentaires ne doivent pas être des copier/coller de larges textes. Il n’est pas permis d’utiliser le fait de commenter pour publier ce que vous voudriez porter à la connaissance des autres indépendamment du sujet de la discussion. Ceux qui veulent être publiés doivent rédiger un article et le proposer à la modération. Vous ne devez pas utiliser le droit de faire des commentaires pour diffuser votre prose ou celle d'autres personnes.
- Personne ne doit donner d’ordre à un intervenant. Il faut proscrire l’usage de l’impératif pour vous adresser à un interlocuteur. Chacun reste libre de répondre ou non à des commentaires selon son désir et sa disponibilité. Chacun est libre de lire et de regarder ce qu’il veut. Vous pouvez, au plus, suggérer des lectures ou proposer de visionner des vidéos mais vous n'avez pas à vouloir en imposer la consultation. Par ailleurs, l’auteur n’est pas tenu de répondre aux questions qui lui sont posées.
- Évitez les commentaires lapidaires de quelques mots. Un commentaire doit développer une idée ou une argumentation. Les simples interjections, les exclamations, les onomatopées, les jugements à l'emporte-pièces, les envois de salutations, les petites vannes, les bons mots isolés d'une démonstration et autres effets très brefs qui se veulent drôles ou blessants sont à bannir. Il est possible de faire de l'humour plus ou moins grinçant dans un discours élaboré mais il ne faut pas se contenter de quelques bons mots ou de petites phrases insidieuses.
- La répétition de messages qui encombrent la discussion est interdite. Il en est de même pour toute autre activité de trollage.
- Évitez de publier plusieurs commentaires à la suite les uns des autres. Prenez le temps de rédiger votre argumentation dans un commentaire synthétique avec des remarques et des réflexions construites.
- Évitez les erreurs d’orthographe. Il est conseillé d’utiliser des correcteurs orthographiques.
- Proscrivez le style télégraphique, le langage SMS… Essayez de rédiger vos commentaires dans un français correct avec plusieurs phrases.

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Ceux qui ne respectent pas ces règles s'exposent aux sanctions prévues dans la Charte de l'Affranchi. Cela peut aller de la suppression d'un commentaire à la suppression du compte du fautif. Il n'est cependant pas prévu de "Code pénal" c'est-à-dire de barème faisant correspondre une sanction à la faute commise. D'ailleurs certaines "règles" sont essentiellement des recommandations qui ne pourront pas faire l'objet de sanctions. Rappelons que les auteurs sont les modérateurs de leurs articles. Ils peuvent supprimer des commentaires et "bloquer" un commentateur pour la durée de leur choix. Le fautif ne pourra plus alors commenter les articles de l'auteur. Ces règles de bonnes conduites doivent aussi servir à la sélection des articles. Rappelons aussi que des notifications peuvent être envoyées pour justifier une sanction. Il est conseillé de faire référence à une règle, dans les notifications, par son numéro et la citation intégrale. Les "sélectionneurs" des articles peuvent aussi faire état dans des notifications du fait que ces règles ne sont pas respectées. La répétition du non-respect des règles sera prise en compte dans les sanctions. Ceux qui contreviennent fréquemment au respect des règles pourront à terme voir leur compte supprimé.