Ce pauvre Bayrou qui tombe de haut : "le patron du modem a été abasourdi de découvrir que l'équipe En Marche s'apparentait à un conseil d'administration" nous dit France culture. Eh bien, ce n'est pas trop tôt.
Il n'y avait pas besoin d'être grand clerc pour se douter que le futur gouvernement de Macron sera ni plus ni moins qu'un comité de direction - comme dans les grandes entreprises du CAC40 ! Il va être temps de se rendre compte que la France, c'est désormais une entreprise ! c'était déjà le cas avec Sarko et là encore plus clairement avec Macron.
Et les députés, maintenant, ça va être des managers; les circonscriptions, des call centers... d'ailleurs Macron a bien dit qu'il ferait chaque année un entretien d'évaluation avec chacun de ses ministres.
Et puis tenez, au lieu de lire Rousseau ou Montesquieu à l'ENA (oui, je sais, ça fait longtemps que ce n'est plus le cas...), les jeunes énarques devront se taper les bibles du management : Peter Drucker et compagnie...
Ah, au fait, pour ceux qui se laissent séduire par le côté start-up de En Marche, je crains que vos espoirs ne soient un peu déçus au final : pour le vernis de com et la "dynamique" du mouvement, Macron se réfère au modèle de la sart-up, mais quand il va s'agir de passer à la dure réalité du gouvernement, au risque d'en décevoir certains, il va évidemment déployer l'artillerie lourde de la bureaucratie juridico-économico-financière.
C'est bien le modèle de la grande entreprise multinationale qui va être à l'oeuvre et non pas celui de la start-up. Idem pour l'UE: vous voyez l'UE se transformer en start-up ?