D'abord un texte de cadrage théorique dans la lignée de Thoreau : https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2015-4-page-43.htm
Ensuite une vidéo du site salvateur "Kairos" : https://www.youtube.com/watch?v=MLIyD_a7G58
Une courte réflexion dans la mesure où tout a été dit concernant ce qui pourrait bien si nous ne faisons rien consister en un changement de régime, d'une démocratie bien malade à une démocrature délétère.
Je suis également abonné au site de J.-Dominique MICHEL et là aussi, cela permet de garder un peu d'énergie positive à un moment où petit à petit, nous pouvons faire l'expérience intime d'un décrochage et pour ce qui me concerne d'une véritable allergie au numérique lorsqu'il constitue une obligation. Je n'évoquerai pas ici les visioconférence, webinar et autres échanges vidéo qui produisent les effets d'un renforcement de la distance sociale, de pis-aller ou de palliatif, s'imposant avec de plus en plus d'insistance comme la seule médiation possible entre des humains invités à la phobie du contact et plus largement à la phobie sociale. Seuls les phobiques et certains psychotiques y trouvent leur compte ; l'objet phobogène faut-t-il le rappeler a pour fonction principale d'apporter une représentation à la mort. Donc oui, le Covid est la mort et par effet de permutation, la mort est le Covid. Comment maintenir une population dans la peur sinon en lui rappelant à tout instant qu'elle est mortelle et que le pouvoir temporel a désormais pour seule mission de reculer l'échéance quitte à la priver des plaisirs risqués de l'existence ?
La désobéissance civile s'impose.
Si elle s'organise ce sera sans les mouvements politiques ou les corps intermédiaires très ambivalents dans un rapport au pouvoir qui autorise, nous le savons très bien, toutes les dérives. L'abus de pouvoir et l'excès de pouvoir sont une source de plaisir en eux-mêmes et permettent de créer les conditions d'une inégalité de qualité entre humains. Il y a ceux qui ont un pouvoir sur la vie des autres et ceux qui n'ont plus pour seul pouvoir celui de se soumettre à la volonté mortifère des premiers.
Il faut que cela cesse et vite.