J’ai découvert ce terme dans l’article de Franck CAUCHOIS paru sur le site d’AOC.
La paternité de ce mot revenant à Albert Piette, anthropologue belge cité dans un article de revue « Accepter l’incomplet, le possible incertain, ainsi qu’il en va de la « croyance » à une « vie » post-mortem, suppose précisément un « non-travail », un « non-questionnement », et la capacité à ne pas aller jusqu’au terme d’une opération de déduction. « Hypolucidité », écrit l’auteur. »
L’article de Franck CAUCHOIS, d’un conformisme abyssal, emploie ce terme en dehors de son contexte, considérant que nous devrions dans celui épidémique, du port du masque obligatoire (qu’il élève au rang de pratique culturelle innovante et durable), faire fi de toute réflexion un tant soit peu aboutie et étayée à propos de l’imposition d’un objet dont le caractère filtrant est réputé selon lui ne pas altérer le lien social, la relation aux autres.
Face à ton propre doute, suspend ton jugement et consent à ne pas exercer trop avant ton intelligence critique.
J’ignore s’il est convenu d’opposer à cette « hypolucidité », l’ « hyperlucidité » qui perturbe tant le quotidien des « hauts potentiels » mais l’exercice fut-t-il un peu subit de cette disposition là permet -elle au moins de ne pas se laisser embarquer dans l'hystérisation d’un rapport au covid qui vient masquer d’autres enjeux que celui d’une santé publique aux acquêts dans le contexte néo-libéral, promise à une privatisation et une marchandisation désormais bien avancée.