L’agressivité envahi l’espace public, la peur est visible à travers le respect jusqu’à l’absurde des règles en usage pour toute sortie du confinement.
Distance de trois mètres à l’attente d’un commerce, masque porté dans les véhicules.
L’espace public est devenu en partie un espace clinique dans lequel vient se matérialiser la trace d’un « affolement » partagé, mimétique pour certains, apeuré pour les autres avec son lot de déviants indifférents à ces règles.
Pour ce qui me concerne, je reste attentif au respect de la subjectivité sous influence des autres, simplement inquiet de l’avenir avec ses libertés individuelles sous contrôle et le possible recours systématique au confinement à la moindre alerte sanitaire.
Seul un changement de pouvoir politique et d’orientation économique pourrait nous préserver du cauchemar qui s’annonce.
Chacun reste, en attendant, libre d’obéir et de se soumettre à une parole publique absurde et totalitaire en attendant que l’inverse ne soit plus possible si le suivisme et un conformisme bien organisé l’emporte sur l’intelligence sociale.
Pour finir, je n’ose même pas évoquer la rencontre avec un personnage en quad m’interdisant de toucher son chien.