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Billet de blog 22 avril 2020

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Spéculator : en temps normal la spéculation vole, en temps de crise elle tue !

le Spéculateur (en latin « Speculator »), Alors à l'idée de l’annulation des dettes qui fait enfin des pas de géants, rajoutons celle de l'interdiction de la plus néfaste des activités : la spéculation sur les matières premières. Une mesure très simple serait l'obligation d'avoir en stock ce que l'on vends ! Impossible dans ce cas de spéculer a la vitesse de l’électron.

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La spéculation est un pari, un simple pari, c'est pas parce qu'ils portent fiers d'eux-mêmes des cravates chics que les spéculateurs, boursier, investisseurs immobiliers ne font autre chose que jouer au casino.
En temps normal, les variations des prix sont faibles. Quand il gagne un peu de d'argent, le spéculateur vole une part  de la richesse à celui qui la produit. C'est souvent péniblement reçu, mais toutefois accepté car il ne fait varier le prix que de peu. Le parasite grattouille mais ne tue pas...

Illustration 1


 En temps de crise, la spéculation peut rendre le prix du pétrole négatif, le prix de l’électricité aussi, ou largement inférieure au prix de revient. La spéculation peut aussi rendre très chère les matières premières et faire mourir de faim celui qui ne peut plus se payer du blé...elle peut aussi ruiner celui qui fabrique de l’électricité ou du coton, comme EDF aujourd'hui

Actuellement tout est perturbé, les gens n'achètent plus de vêtements et le prix du coton flanche, le petit paysan du tiers monde est ruiné. EDF est en faillite et son président affirme ne pas pouvoir payer les travaux d'entretien de ces centrales nucléaires. Une info qui fout la trouille.
Mais si le prix est devenue aussi variable, la raison est à trouver du côté de la volonté de laisser spéculer sur les matières premières. En temps de crise, c'est simplement criminel. En temps de famine au moyen age on tuait les spéculateurs, Napoléon l'avait interdit. Plus près de nous, les émeutes de la faim de 2008 nous en rappellent l'abjection.

Illustration 2


Si on ne peut pas complétement éliminer tout phénomène de spéculation en temps de crise, la moindre des choses est de la prohiber, de la rendre délictueuse ; fermer les bourses de spéculation et obliger les acteurs à s'engager sur des contrats de longue durée, avec des prix fixes. Voire fixer le prix légalement en temps de crise. Une mesure très simple serait l'obligation d'avoir en stock ce que l'on vends ! Impossible dans ce cas de spéculer a la vitesse de l’électron.
La pandémie actuelle doit être l'occasion d'interdire cette horreur qu'est la possibilité donnée à des personnes très riches de jouer au casino la bouffe des miséreux. Son interdiction est maintenant vitale et doit le rester, même si nous revenons à la "normale".
A la perturbation des récoltes, du transport des matières premières, la spéculation va en rajouter une autre encore plus violente : la perturbation des prix. Et ceci, à la vitesse que permet l'électronique.
Alors à l'idée de l’annulation des dettes qui fait enfin des pas de géants, rajoutons celle de l'interdiction de la plus néfaste des activités inventées par l'homme : la spéculation sur les matières premières.
Signez la pétition:

COMMENT FURENT AUTORISES LES PARIS SUR LES FLUCTUATIONS DE PRIX (V) CE QU’IL CONVIENT DE FAIRE MAINTENANT(Paul Jorion)

Un exemple de ce qui se passe:
Chronique des matières premières :http://rfi.my/4E47

Stop à la spéculation sur les matières premières ?

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