La contrebasse de Bernard Santacruz
- 4 oct. 2017
- Par Jean-Jacques Birgé
- Blog : Miroir de drame.org
Les pizzicati de Santacruz me font penser à une écriture manuscrite qui tranche avec les mécaniques trop bien réglées. Ses improvisations s'écrivent comme il respire. Enregistré en public dans la Salle des Nus de l'École des Beaux-Arts de Rouen, son nouveau disque convoque les esprits du lieu...

Bernard Santacruz Bass Solo. Extrait de "From Missirikoro To Sikasso". © Bernard Santacruz
Les pizzicati de Santacruz me font penser à une écriture manuscrite qui tranche avec les mécaniques trop bien réglées. Ses improvisations s'écrivent comme il respire. Enregistré en public dans la Salle des Nus de l'École des Beaux-Arts de Rouen, son nouveau disque convoque les esprits du lieu. J'ai connu l'un des figurants du film de Jean Cocteau qui jouait une statue "nous" suivant des yeux. Impressionnant. C'est tout vu, il n'y a pas d'histoire, Santacruz les enchaîne pourtant les unes après les autres. Ce sont bien des contes et des fables qu'il prend à la corde, comme une guitare, comme le faisait Charlie Haden. Il y a tout de même des contrebassistes que j'entends bien !→ Bernard Santacruz, Tales, Fables and Other Stories, cd Juju Works, dist. Absilone
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