Ken Jacobs, dont le film expérimental Tom, Tom, The Piper's Son (1969) m'avait tant marqué pour son processus analytique dans une perspective de création, a passé la caméra à gauche à 92 ans.
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Ken Jacobs, dont le film expérimental Tom, Tom, The Piper's Son (1969) m'avait tant marqué pour son processus analytique dans une perspective de création, a passé la caméra à gauche à 92 ans. En 2006 j'écrivis : J'avais découvert Ken Jacobs en 1976 au CNAC rue Berryer avec Tom Tom The Piper's Son, film muet en noir et blanc de près de deux heures réalisé en 69-71 et édité en VHS par Re:Voir avec un livre bilingue de 214 pages, hors série d'Exploding. Tom Tom présente d'abord un petit film de dix minutes, poursuite burlesque tournée à Hollywood en 1905 par un futur technicien de D.W. Griffith, mais Jacobs recadre ensuite le film dans le détail allant jusqu'au grain de la pellicule. Il joue d'effets de cache et offre une des plus extraordinaires anlyses de film de l'histoire du cinéma. À la fin, le cinéaste montre à nouveau le petit film tel la première fois. Sa vision en est transformée, ce n'est plus le même film !
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