Jean-Jacques Birgé (avatar)

Jean-Jacques Birgé

Compositeur de musique, cinéaste, écrivain, etc.

Abonné·e de Mediapart

3873 Billets

2 Éditions

Billet de blog 11 septembre 2025

Jean-Jacques Birgé (avatar)

Jean-Jacques Birgé

Compositeur de musique, cinéaste, écrivain, etc.

Abonné·e de Mediapart

Tallinn I (épisode 12)

Nous voilà donc arrivés à Tallinn, capitale de l'Estonie et certainement la mieux conservée des trois pays baltes. Certaines maisons datent du XIIIe siècle, l'ensemble s'échelonnant jusqu'au début du XXe. Du haut de l'église Saint-Nicolas nous admirons la ville et la cathédrale Alexandre-Nevski. Au Kumu je retrouve l'installation de Villu Jaanisoo...

Jean-Jacques Birgé (avatar)

Jean-Jacques Birgé

Compositeur de musique, cinéaste, écrivain, etc.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Au fur et à mesure du voyage je prends des notes qui me serviront plus tard quand, rentré à Paris, je rédigerai mes articles feuilletonnants. Il y a évidemment toujours un délai entre vivre ces aventures et les rapporter, mais en fin de course les derniers épisodes sont vierges et je dois tout écrire alors que je suis déjà complètement ailleurs. Comme pour les précédentes étapes je m'appuie sur les photos. C'est d'ailleurs la première chose à faire, trier et choisir celles qui illustreront le mieux le texte.

Illustration 3

Nous voilà donc arrivés à Tallinn, capitale de l'Estonie et certainement la mieux conservée des trois pays baltes. Les bombardements soviétiques ont relativement peu abîmé la ville grâce à l'aviation finlandaise venue à la rescousse de sa cousine du sud. Ces deux pays ont beaucoup en commun, comme de leur côté la Lituanie et la Lettonie, les trois pays baltes ne partageant pas les mêmes bases linguistiques et culturelles. Nous grimpons en haut de l'église Saint-Nicolas (il y a un ascenseur !) admirer la ville sous tous les angles. On aperçoit là la cathédrale Alexandre-Nevski et quelques unes des vingt-sept tours des remparts qui encerclent la vieille ville. En redescendant nous sommes saisis par la Danse macabre sur toile réalisée par l'atelier de Berndt Notke à Lübeck.

Illustration 5

Certaines maisons datent du XIIIe siècle, l'ensemble s'échelonnant jusqu'au début du XXe. Nous arpentons la ville haute, quartier de Toompea, et la ville basse en long, en large et en travers, passant par la rue de la jambe courte ou celle de la jambe longue. Le dernier jour nous irons du côté de Telliskivi, quartier branché ayant investi d'anciens entrepôts. À d'autres moments nous pousserons dans la ville moderne, en particulier à l'est pour visiter le Kumu, musée d'art exposant du XVIIIe à nos jours, en passant par la Seconde Guerre Mondiale et le réalisme soviétique.

Illustration 7

C'est dans l'auditorium du Kumu qu'avec Antoine Schmitt nous avions réalisé en septembre 2011 plusieurs représentations de Nabaz'mob (entretien à la clef pour la télévision estonienne), notre opéra pour 100 lapins communicants dans le cadre de Gateways organisé par le Goethe Institut. Lors de ce premier séjour nous avions visité le Musée du KGB !

Illustration 9

L'un des clous du Kumu est l'installation Kajakas (mouette en français) du sculpteur Villu Jaanisoo qui a rassemblé 83 bustes dont on entend la voix pour certains.

Illustration 11

Christiane me fait poser parmi eux !

Illustration 13

Sur le front de mer nous constatons le soin mis pour attirer et captiver les jeunes visiteurs du Musée maritime. Les pays du nord se préoccupent de l'intérêt que peuvent ressentir les jeunes de tous âges, y compris les plus petits. Nous retombons ainsi facilement en enfance, en particulier en descendant à l'intérieur du Lembit, un sous-marin de 1936 ayant rejoint plus tard la flotte soviétique. Mais les dinghy sur glace ou ice-boats sont tout autant fascinants. C'est l'été et l'on n'imagine pas forcément la couche de neige qui recouvre la ville et les lacs transformés en patinoires.

Illustration 15

Les tramways sillonnent la ville, mais j'avoue avoir souvent cédé à la facilité (mon genou s'est réveillé et j'ai craint tout le voyage être à nouveau handicapé ; pourtant les heures de marche l'ont heureusement épargné) en empruntant des Bolt, compagnie estonienne comme feu Skype.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.