Pour son nouvel opus, L'infiniment moyen et plus si infinités dans les limites finies d'une édition minimaliste, Marc-Antoine Mathieu propose cette fois un bande dessinée de 2 cm2, qui ne peut donc se lire que d'un œil en fermant l'autre. Un physicien et un philosophe y dialoguent sur l'infini et l'infiniment petit...
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Pour son nouvel opus, L'infiniment moyen et plus si infinités dans les limites finies d'une édition minimaliste, Marc-Antoine Mathieu propose cette fois un bande dessinée de 2 cm2, qui ne peut donc se lire que d'un œil en fermant l'autre. Un physicien et un philosophe y dialoguent sur l'infini et l'infiniment petit. On a certes l'impression qu'ils enculent les mouches. La loupe est fournie pour ce faire. Mais plus on avance dans le récit, plus l'abîme s'ouvre sous nos pieds, euh, nos yeux. Choisir alors entre le vertige et la migraine !
Mes huit dictionnaires Larousse Lilliput (1961) pouvaient se lire à l'œil nu, mais une loupe était déjà fournie avec la cultissime BD Saga de Xam (1969), et le manuscrit du Voyage du mauvais larron de Georges Arnaud (1951), dont j'ai hérité une page autographe écrite sur le cargo où l'auteur était passager clandestin, explose les limites de l'infiniment petit...